A quelques jours de la mobilisation nationale contre le projet de loi
sur « Le mariage pour tous »
et à deux semaines de la discussion de ce texte à l’Assemblée nationale,
Yannick Favennec rappelle que « pour 60% de nos compatriotes, ce
projet de loi n’est pas une priorité. Cette réforme n’a, en réalité, qu’un seul
objectif : faire diversion par rapport aux problèmes économiques et
financiers que rencontre notre pays».*
Tout en rejetant toute forme de discrimination et notamment
d’homophobie, Yannick Favennec estime
que « ce projet divise nos
concitoyens et remet en question les fondements même de notre société basés sur
la famille.
Le droit des enfants est, en effet, crucial, en particulier celui d’avoir un père
et une mère. Or ce principe est remis en cause.
Chacun sait combien la précarisation familiale
constitue aujourd’hui un fait de société majeur. Cette évolution est en partie
liée à la fragilisation de plus en plus grande de l’institution du mariage.
L’opposition à ce projet de loi constitue, par conséquent, un enjeu de cohésion
sociale », indique
le député mayennais.
« Le Gouvernement de monsieur Ayrault
lance de nombreuses concertations sur tous les sujets et le président de la
République a explicitement indiqué vouloir en faire sa méthode de gouvernance.
C’est la raison pour laquelle, je demande que le
processus législatif soit suspendu ; qu’un véritable débat national soit
organisé (comme je l’ai fait moi-même, en Mayenne, le 6 décembre dernier), à
l’occasion duquel la parole sera donnée à tous les acteurs engagés sur les
questions de la famille, des enfants et de la parentalité ; que le droit des
enfants soit au centre des échanges ; que tous les effets collatéraux d’un
tel projet soient mesurés ; et que toutes les conséquences soient
envisagées et présentées à l’opinion le moment venu » conclut le
député mayennais.