Yannick
FAVENNEC, député UDI, regrette que la majorité et le Gouvernement aient utilisé
tous les éléments de procédure parlementaire possibles, afin de rejeter la
proposition de loi, portée par l'opposition UDI-UMP, relative à la carte du
combattant. Ce texte, examiné ce jeudi 21 février, visait à élargir les
conditions d'attribution de la carte du combattant aux personnes ayant servi en
Algérie après le cessez le feu officiel du 19 mars 1962.
Les députés
socialistes ont en effet adopté une motion de rejet préalable, une première
depuis 2008, et ce, dans le but de couper court au débat à l'Assemblée
nationale, pourtant très attendu par le monde combattant.
Le député
mayennais qui est intervenu dans la discussion de ce texte, a rappelé que cette
mesure « n’était que justice à l’égard de ceux qui étaient sur place et qui ont
continué de servir la France, en Algérie, jusqu’en 1964. 80 000 militaires
de l’Armée française étaient dans cette situation.
Alors que le
Gouvernement vient d'annoncer l'abrogation scandaleuse du jour de carence pour
les fonctionnaires, pour un coût de 60 millions d'euros au budget de l'Etat, il
est inacceptable qu'il refuse d'entendre les anciens combattants, qui ont versé
leur sang et leurs larmes pour défendre la France.» insiste
Yannick Favennec, qui rappelle que « si cette mesure avait été votée, elle n’aurait
représenté que 0,20% du budget des Anciens combattants, soit 5,5 millions
d’euros. »
Vidéo de l'intervention de Yannick Favennec,
en séance publique.
en séance publique.