A l’occasion de la
discussion du projet de loi de programmation militaire, Yannick Favennec,
membre de la commission de la Défense et des forces armées à l’Assemblée
nationale, estime que «cette loi va dans le bon sens, car elle nous permettra d’honorer
les investissements programmés pour permettre à notre armée de mieux répondre à
ses différentes missions».
«Au-delà de l’amélioration
du quotidien de nos soldats, qui est un point majeur, nous devons être en
mesure de faire face aux nouvelles menaces et risques qui nécessitent d’aller
vers plus d’autonomie stratégique, technologique et opérationnelle.
L’effort financier
qui prévoit d’affecter à notre défense, 34,2 milliards d’euros en 2018 et 295
milliards sur la période de la LPM (Loi
de programmation militaire), est un signe particulièrement encourageant
pour nos armées au moment où la France est engagée sur différents fronts,
notamment au Sahel, au Levant et sur le territoire national avec l’opération
Sentinelle.
Mais nous devrons
être vigilants sur la concrétisation et le respect des engagements pris dans le
cadre de cette loi et nous devrons également aller plus loin dans les objectifs,
en définissant une véritable politique de surveillance de l’espace» indique
Yannick Favennec, «car surveiller l’espace c’est aussi se protéger».