Yannick Favennec
est intervenu en séance publique au nom du groupe UDI, jeudi 5 avril, pour
défendre la proposition de loi de son collègue breton, Gilles Lurton, visant à
attribuer la carte du combattant aux soldats engagés en Algérie après les
accords d’ Evian du 2 juillet 1962 jusqu’au 1er juillet 1964.
Pour le député UDI
de la Mayenne, « cette mesure se
justifie car 80 000 militaires français ont continué d’être déployés sur le
terrain au-delà du 1er juillet 1962 et 500 d’entre eux ont été tués ».
Aux côtés de
Yannick Favennec, de nombreux parlementaires, indépendamment de leurs
sensibilités politiques, avaient souhaité
« mettre un terme à cette injustice notable à laquelle sont confrontés ces
soldats français engagés sur le territoire algérien après les accords d’ Evian ».
De plus, « le président de la République,
lui-même, lors de sa campagne électorale, s’était déclaré favorable à cette
mesure ».
C’est pourquoi, le
député mayennais « regrette
profondément la position des députés de La République en Marche qui ont refusé
de voter ce texte à la symbolique forte. En agissant ainsi, ils refusent de
tendre la main à nos anciens soldats pour leur exprimer la gratitude et la
reconnaissance de la France qui ne doit pas oublier l’engagement et le
sacrifice de ses hommes.
Aujourd’hui, le gouvernement a décidé de refuser aux 24
000 personnes concernées par cette disposition le droit d’être honoré à la
hauteur du service rendu à la patrie ».
Séance publique du jeudi 5 avril 2018
Intervention de Yannick FAVENNEC
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