« Pendant
la campagne présidentielle, François Hollande avait promis un "blocage des prix de l’essence pendant
trois mois". Or, alors que le prix de l’essence est dramatiquement élevé,
le gouvernement nous propose des "mesurettes" à la place du blocage
promis, dénonce le député Yannick Favennec.
Les
prix à la pompe baisseront probablement de 6 centimes, une baisse qui pourrait
être balayée en deux semaines si les prix du pétrole continuent à augmenter.
De
plus, cette mesure étant très coûteuse pour l’Etat, dont le manque à gagner est
de 300 millions d’euros, on peut craindre que cette baisse pour le
consommateur, soit compensée par une hausse pour le contribuable, indique
le député mayennais. »
C’est pourquoi, Yannick
Favennec vient de demander au gouvernement « de
mener rapidement une réflexion sur la fiscalité des carburants, les besoins de
transports des régions et la nécessaire transition énergétique ».