Sous-préfecture de Mayenne. |
A la suite des déclarations,
en plein cœur de l’été, du ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, et du
vice-président PS du Sénat, Didier Guillaume, laissant entrevoir une réforme de
la carte des arrondissements, soit le
réseau des 238 sous-préfectures françaises, le député mayennais, Yannick
Favennec, fait part de sa « vive
préoccupation pour l’avenir de la cohésion sociale et territoriale de notre pays,
en particulier en milieu rural.
Alors
que la gauche avait tant stigmatisé l’ancienne majorité parlementaire, au
moment de la réforme de la carte judiciaire et de la carte militaire, la voilà aujourd’hui
qui s’apprête à supprimer un service public de proximité au travers des sous-préfectures.
Pourtant,
le sous-préfet est un liant et un lien dans les arrondissements, notamment en
direction des élus locaux. Il est un cadre d'autorité et de conseil capable de
coordonner les politiques de l'Etat vis-à-vis du monde économique, associatif
et des collectivités. C’est pourquoi, la présence de l'Etat, via les
sous-préfectures, reste une nécessité ».
Le député mayennais
souligne que « la suppression des
sous-préfectures de Mayenne et Château-Gontier serait un mauvais coup porté à
notre département.
Si la réforme de l’Etat est
indispensable, elle ne doit pas se faire au détriment des habitants des
territoires ruraux.
C’est pourquoi, je m’opposerai de
toutes mes forces, à l’Assemblée nationale, en lien avec mes collègues du collectif des députés
de la ruralité, à un tel projet.
La
sous-préfecture est le symbole même de la présence de l'Etat républicain sur les territoires,
et je rappelle, que jamais, pour le gouvernement
Fillon, il ne
s'est agi de la supprimer. Il
était envisagé, mais de façon exceptionnelle, des ajustements ponctuels,
notamment en milieu très urbain ».