Le Pacte pour la ruralité
vient d’être adopté par l’assemblée du conseil régional des Pays-de-la-Loire.
Yannick FAVENNEC, vice-président du conseil régional en charge de la ruralité,
qui a porté ce projet avec Maurice PERRION, le président de la commission
Aménagement du territoire, se réjouit de ce vote qui « marque une étape importante pour la prise en compte de la
ruralité par la nouvelle collectivité ».
L’élu mayennais rappelle que ce pacte « était un engagement fort de notre
campagne de l’automne dernier, une priorité de notre mandature et résulte d’une
véritable consultation de terrain ».
Les 37 mesures élaborées représentent un axe
stratégique majeur visant à agir en faveur des territoires fragilisés par la
fracture territoriale. « Elles sont
le fruit des fortes attentes de nos campagnes, explique Yannick FAVENNEC, d’une réelle espérance après des années de
déshérence et le fruit de la conjugaison des expériences réussies et des
innovations menées dans chacun de nos cinq départements ».
Ce pacte trouve sa légitimité dans la large
concertation qui a prévalu à son élaboration. « Il est le résultat d’une véritable démocratie participative qui
a impliqué plus d’un millier d’élus locaux et de nombreux Ligériens au travers
d’une consultation en ligne ».
Afin d’accompagner
équitablement l’ensemble des territoires ligériens, la nouvelle majorité
régionale a fait le choix d’un effort financier conséquent et d’une
mobilisation de toutes les politiques publiques régionales en faveur de la
ruralité.
Le Pacte régional pour la ruralité vise à relever
trois défis :
- Une
ruralité plus ouverte ;
- Une
ruralité plus vivante ;
- Une
ruralité respectée.
Une ruralité plus ouverte, c’est le renforcement de l’accès aux
réseaux de communication et de transport.
« L’accent sera mis sur le
déploiement numérique avec un effort financier porté à près de 119 millions
d’euros pour accompagner les départements sur ces actions », précise Yannick FAVENNEC.
Le conseil régional propose de raccorder de
manière anticipée tous les lycées à la fibre pour la rentrée
2016 / 2017 : 16 lycées publics sur 24 ne le sont pas encore.
Il soutiendra aussi le raccordement en téléphonie
mobile de tous les territoires ruraux, à commencer par les 22 communes
identifiées en zone blanche.
La région financera également des infrastructures
routières à hauteur de 100 millions d’euros et veillera à ce que toutes les
communes soient desservies par une offre de transport en commun (ligne régulière,
transport à la demande etc ...).
Une ruralité plus vivante, c’est le renforcement de l’accès à
l’emploi, à la formation et aux services.
Le vice-président en charge de la ruralité annonce
ainsi la mise en place d’un fonds régional de transmission des TPE et des PME. « Notre objectif est de maintenir
l’activité économique et les emplois dans l'espace rural ».
La région prévoit également la création d’un fonds de
soutien pour renforcer et accompagner la présence des commerces de proximité en
milieu rural.
Elle va, de plus, développer la digitalisation d’une
dizaine de formations pour 200 stagiaires, facilitant ainsi la formation pour
les jeunes des territoires ruraux.
Enfin, pour répondre au problème récurrent de
désertification médicale, 2, 4 millions d’euros seront mobilisés. « Notre objectif est d’aider les territoires à maintenir la
présence de professionnels de santé et l’accès aux soins de proximité ».
Une ruralité respectée, c’est préserver la qualité de vie
notamment, indique Yannick FAVENNEC, « en
protégeant et valorisant l'environnement, le patrimoine et l’urbanisme, en
renforçant les solidarités et en soutenant ceux qui s’y engagent, en écoutant
mieux et en accompagnant les élus ruraux ».
C’est la raison pour laquelle un fonds régional de
développement des petites communes sera créé et doté d’une enveloppe de 25 millions d’euros à l'échelle du mandat. « Notre
objectif est de soutenir les communes rurales dans leurs investissements ».
Le conseil régional soutiendra également les jeunes
qui s’engagent à donner de leur temps pour aider à l’appréhension de l’outil
numérique dans les petites communes (moins de 3000 habitants). Ils recevront
une aide de 400 € pour financer leur permis de conduire.