Le
député UDI de la Mayenne a présenté ses vœux aux maires de sa circonscription,
samedi 14 janvier. Devant 150 élus, Yannick FAVENNEC a fait un rapide bilan de
l’année 2016 avec « le terrorisme
qui a encore frappé, violemment, douloureusement ». Mais il a aussi
tenu à souligner « la défaillance du
gouvernement et son renoncement, là où les Français attendaient « vaillance »
et « espérance », comme l’avait promis François HOLLANDE lors de ses vœux pour
2016 ».
Le
député mayennais a dénoncé « le triste
spectacle offert par une équipe ministérielle désunie, démotivée et inefficace,
autour d’un président à l‘autorité fragile et contestée ». Sans
oublier « les acrobaties politiques
peu crédibles, les bricolages juridiques, les projets de lois décriés, les
erreurs de méthode, les procédures irrespectueuses de la représentation
nationale et des citoyens comme, par exemple, l’utilisation du 49.3 ».
Pour
Yannick FAVENNEC, « l’année
2016 aura donc était l’année des désillusions et des peurs ».
2017 : L'année de tous les dangers !
Si
prédire ce que sera l’année 2017 paraît hautement difficile, le député a
cependant tenu à partager certaines de ses convictions.
2017
sera « une année électorale pas
comme les autres parce que tout est possible, même le meilleur, et que tout est
à craindre, même le pire », à l’occasion de l’élection présidentielle,
des législatives et des sénatoriales.
« Les Français
peuvent en effet se laisser tenter par les populismes qui se nourrissent de la
peur, du repli sur soi, du regard sur l’autre, ou décider de faire un choix
responsable et respectueux des valeurs qui font la fierté de notre pays et qui
lui permettront d’avancer la tête haute vers un avenir différent ».
Yannick
FAVENNEC en a appelé à la responsabilité et la mobilisation de chaque citoyen
car, comme a pu le dire Barack OBAMA, « notre
démocratie est en péril lorsque nous la tenons pour acquise ».
Il
a souhaité que les Français « redonnent
du lustre à la fonction présidentielle en choisissant en mai prochain, un
candidat crédible, tant par sa personnalité que par son projet ».
En
ce qui concerne le candidat de la droite et du centre, le député a martelé que
François Fillon avait plus que tout autre « le
devoir d’entendre l’appel de la ruralité qui s’est manifesté lors de la
primaire, car s’il n’intègre pas clairement et concrètement dans la réalisation
de son projet, l’avenir et les enjeux de la ruralité, je crains un « Rural-exit
».
Yannick
FAVENNEC a très clairement indiqué qu’il soutiendrait François FILLON, mais
qu’il resterait « vigilant et libre
dans ses choix ». « Je n’ai
jamais donné de chèque en blanc à qui que ce soit dans l’élection
présidentielle, parce que ce qui compte pour moi avant tout ce sont nos
concitoyens, c’est l’avenir de nos territoires, parce qu’ils sont une chance
pour la France ».