A la suite du rapport
remis par les médiateurs nommés par le gouvernement dans le cadre du projet d’aéroport
de Notre-Dame-des-Landes, Yannick FAVENNEC souhaite que la future « décision claire et assumée »
du Président de la République soit en faveur de l’aéroport de
Notre-Dame-des-landes.
En effet, face aux enjeux
de croissance exponentielle du nombre de passagers, de sécurité des Nantais, de
lutte contre les pollutions sonores et atmosphériques et de respect de l’état
de droit, le député et conseiller régional souhaite qu’Emmanuel MACRON ne
revienne ni sur les décisions politiques, ni sur les décisions de justice, ni
sur la consultation locale.
Cette procédure de
consultation des citoyens découle d’ailleurs d’une loi du 6 août 2015, dite « loi
Macron ».
C’est pourquoi, pour
Yannick FAVENNEC, «si le Président
de la République décidait de ne pas tenir compte de l’avis favorable des
électeurs (même si le résultat de cette consultation ne lie pas l’État), cela reviendrait à se désavouer lui-même
mais aussi à mépriser la mobilisation des électeurs dans ce processus de démocratie
directe locale».
Il considère que «la crédibilité de la procédure de
consultation locale serait ainsi mise à mal et conduirait inévitablement les
électeurs à la percevoir comme étant inutile».
De plus, ajoute Yannick
FAVENNEC, «alors que la réduction des
pollutions sonores et atmosphériques est un enjeu de santé publique et de
protection de l’environnement, en cas d’abandon du projet d’aéroport
Notre-Dame-des-Landes, le report de l’augmentation du trafic aérien dans le
grand-ouest sur l’aéroport Nantes-Atlantique entraînerait une
concentration des effets néfastes de cette forte hausse du nombre de passagers
sur l’agglomération nantaise ».
Et d’ajouter que «les risques en matière de sécurité aérienne des populations qui
vivent sous l’espace aérien traversé en seraient aggravés ».
Enfin, interroge-t-il, «comment le plus haut représentant de
l’État pourrait-il réprouver des décisions de justice en faveur de cet aéroportqui, rappelle-t-il, ont mobilisé 20 000 heures de travail ?
Pour
Yannick FAVENNEC, «aller dans le sens des zadistes reviendrait à piétiner
l’état de droit dans notre pays».
Il considère qu’il est «de la responsabilité du Président de la République de ne pas laisser
la violence et les menaces de quelques forcenés, qui ne respectent pas les lois
de la République, avoir raison de notre démocratie et de l’avenir de nos
territoires ».