«Et la Mayenne n’est
pas le seul département concerné, puisque plusieurs centaines de classes dans
les écoles de départements ruraux sont condamnées à disparaître à la rentrée
prochaine ! Pourtant, l’école est un gage d’avenir, d’attractivité et de lien
social dans nos territoires» indique Yannick Favennec.
«Les maires de nos
communes se battent pour maintenir une classe ou leur école, souvent par des
investissements financiers importants. C’est pourquoi, le non-respect par le
président de la République de son engagement est une véritable trahison envers
les élus, les enseignants et les parents d’élèves.
Je ne veux pas d’une
école de la République à deux vitesses : 12 élèves par classe dans les zones
prioritaires pourquoi pas, mais pas au détriment de la ruralité qui, elle,
devrait supporter des classes de 30 enfants !
Une baisse
importante d’effectifs dans une école peut légitimement entraîner des
interrogations, mais je demande solennellement au ministre de l’Éducation nationale
de ne prendre aucune décision de fermeture sans un minimum de concertation avec
les acteurs locaux, et d’ajouter à la sempiternelle logique comptable de son ministère,
une bonne dose de pragmatisme et de logique territoriale ! » conclut
Yannick Favennec.