Yannick Favennec a demandé au ministre de la Santé de lui confirmer expressément son intention de ne pas importer de produit sanguin de l’étranger afin de pallier le risque de pénurie de sang.
En effet, le député du Nord-Mayenne veut avoir l’assurance que "le don du sang, en France, restera éthique".
Particulièrement encadrés dans notre pays, notamment depuis l’affaire du sang contaminé, le député mayennais a insisté pour que "les dons continuent de reposer sur un principe éthique inaltérable : la gratuité".
Yannick Favennec souhaite, de plus, que "la sécurité des personnes transfusées soit optimale.
Si nous importions des produits sanguins, ceux-ci provenant de donneurs rémunérés, l’appât du gain pourrait biaiser les réponses au questionnaire et à l’entretien préalable au prélèvement qui permettent au médecin de déceler des potentiels de risques".