Suite à l’enquête de
satisfaction, menée par l’UFC-Que Choisir auprès d’un millier d’étudiants, Yannick
Favennec vient d’interpeller le ministre des Affaires sociales et de la Santé
sur la situation des mutuelles étudiantes.
« Il ressort de cette enquête que moins de la moitié des étudiants
interrogés savent que le remboursement est le même quelle que soit la mutuelle
choisie, ce qui trahit un problème de transparence de l’information.
En outre, près de quatre nouveaux étudiants sur dix pensent que les complémentaires santé proposées sont obligatoires. Le démarchage intensif pratiqué par les mutuelles étudiantes dans les facultés est pour beaucoup dans cette désinformation. » indique le député mayennais.
En outre, près de quatre nouveaux étudiants sur dix pensent que les complémentaires santé proposées sont obligatoires. Le démarchage intensif pratiqué par les mutuelles étudiantes dans les facultés est pour beaucoup dans cette désinformation. » indique le député mayennais.
« Le service rendu pose également problème : un tiers des nouveaux
inscrits en faculté attend plus de trois mois sa carte Vitale et ne peut donc, dans
l’intervalle, bénéficier du tiers payant ; à la LMDE (la principale
mutuelle étudiante), seuls 45 % des appels sont traités, alors que l’assurance
maladie traite 88 % des appels reçus.
Enfin, les mutuelles étudiantes ont dépensé 93 millions d’euros en frais de gestion en 2011 –réglés par la Sécurité sociale- pour remplir leur mission de sécurité sociale étudiante, ce qui représente 14 % du montant des prestations versées, soit trois fois plus que l’assurance maladie ». ajoute Yannick Favennec.
Enfin, les mutuelles étudiantes ont dépensé 93 millions d’euros en frais de gestion en 2011 –réglés par la Sécurité sociale- pour remplir leur mission de sécurité sociale étudiante, ce qui représente 14 % du montant des prestations versées, soit trois fois plus que l’assurance maladie ». ajoute Yannick Favennec.
Aussi le député mayennais a
demandé au ministre s’il entendait "réformer ce système défavorable aux
étudiants et coûteux pour la collectivité", en sachant que la réintégration de
ces missions dans le giron de la Sécurité sociale permettrait l’économie de 90
millions d’euros par an.