«La
pauvreté, qui peut avoir de multiples causes, comme le chômage, les accidents
de la vie ou la précarité de l’emploi, est aussi souvent accompagnée d’un
illettrisme de l’argent » que l’on peut définir comme l’absence de compétences
dans la vie quotidienne, en gestion budgétaire et bancaire» indique Yannick
Favennec, qui poursuit «L’illettrisme de
l’argent» est avant tout préjudiciable aux ménages et aux familles, car une
mauvaise gestion budgétaire aboutit à terme à des dépenses excessives, puis au
surendettement. Depuis 2008, plus d’un million de dossiers de surendettement
ont été déposés auprès de la Banque de France».
«Bien sûr, les personnes concernées ne sont pas toutes victimes de «l’illettrisme de l’argent», mais lutter contre ce phénomène constitue, me
semble-t-il, une priorité d’action sociale. » ajoute le député UDI de la
Mayenne.
Dans un article unique, sa proposition
de loi vise donc à «introduire un enseignement de gestion budgétaire privée
durant le second degré d’enseignement».
Selon Yannick Favennec «l’apprentissage
de la gestion budgétaire et bancaire pourrait être un des leviers pour faire
reculer la pauvreté et l’exclusion.», ajoutant que «l’Union européenne, l’OCDE, le ministère des Finances ou l’Autorité des marchés financiers estiment que les compétences
financières des particuliers sont utiles au développement économique du pays et
permettent aux citoyens de devenir des entrepreneurs responsables».