Le député UDI de la Mayenne regrette
la disparition de la condition de « détresse » en matière d'interruption volontaire de grossesse (IVG), dans la loi sur
l’égalité hommes-femmes.
Désormais une femme pourra
demander une IVG même si son état ne la place pas dans "une situation de détresse", comme écrit dans la loi de 1975 voulue par le président de la République Valéry GISCARD-D’ESTAING.
Pour le député mayennais, « l’équilibre de l’emblématique loi
Veil repose sur deux principes fondamentaux : le respect de l’être humain dès le
commencement de sa vie, et la liberté de la femme, à qui on ne peut imposer une
contrainte qu’elle s’estime incapable de supporter ».
Sans remettre en question
le droit des femmes à disposer d’elles-mêmes, qui pour lui est « un principe fondamental », Yannick
FAVENNEC considère que « la condition
de détresse, inhérente à l’interruption volontaire de grossesse, était
essentielle au maintien de l’équilibre de la loi sur l’IVG – qui a fait ses
preuves - et à la cohérence du droit français ».