
Yannick
FAVENNEC n'est cependant pas dupe sur les raisons de cette reculade inattendue.
"L'argument d'un calendrier parlementaire dense ne tient pas la
route, explique-t-il.
Cette décision est en réalité le résultat de désaccords
profonds au sein du gouvernement et de sa majorité parlementaire,
notamment sur la gestation pour autrui (GPA) et la procréation
médicalement assistée (PMA).
Elle est aussi le fruit de l'incapacité des socialistes à mener des
réformes de société dans la concertation, poursuit le député mayennais qui estime qu'il convient
néanmoins de rester vigilant face au retrait provisoire de ce texte.
Souhaitons que le président de la République tire les leçons de ce
nouvel échec dans sa politique nationale et propose aux Français, en y
associant cette fois tous les partenaires concernés, de vraies réponses
attendues, par exemple, par les familles décomposées ou recomposées, sur le
statut du beau parent, ou sur les conditions de l'adoption » , conclut Yannick FAVENNEC.