"Je
connais parfaitement les compétences dévolues aux régions par l’acte 2 des
excellentes lois de décentralisation de 2004 que j’ai d’ailleurs votées. Mais ce dont il est question aujourd'hui, c'est d'avenir !
Aussi, monsieur LE SCORNET devrait arrêter de regarder en arrière car ce n’est pas le passé qui intéresse
les Mayennais, mais le devenir de leur
réseau routier dont dépend l’attractivité économique de leur territoire.
Je constate, dans
ses propos rapportés dans l’édition de Ouest-France du 1er février, que le vice-président
du conseil régional ne répond pas aux
questions que j’ai posées en séance publique à la région, le 30
janvier dernier, regrette Yannick FAVENNEC.
Comment
explique-t-il que la région accepte de soutenir le projet autoroutier vendéen de l’A 831, tout
en délaissant les routes nationales en Sarthe ou en Mayenne ?
Pourquoi, contrairement au conseil régional socialiste de Bretagne, celui
des Pays-de-la-Loire refuse-t-il d'inscrire la sécurisation de la RN 12, et en particulier le contournement sud d’Ernée, au futur contrat de plan État/Région (CPER) ?
En
réalité, monsieur LE SCORNET et ses amis socialistes sont prisonniers de leur accord
idéologique avec les Verts qui privilégient les transports collectifs dans les
grandes agglomérations plutôt que la route, pénalisant ainsi gravement le
désenclavement des territoires ruraux", conclut Yannick
FAVENNEC.