Guillaume PEPY, président de la SNCF. |
Lors de l’audition, à
l’Assemblée nationale, du président de la SNCF, Guillaume PEPY, par la
commission du Développement durable et de l’Aménagement du territoire, Yannick
FAVENNEC est intervenu pour relayer le
mécontentement des clients de la ligne TGV Laval-Paris.
"Depuis plusieurs mois, on assiste à des changements d’horaires, des retards à
répétition, des allongements des temps de parcours…Bref à une réelle désorganisation
du trafic sur cette ligne. Ce qui occasionne de multiples gènes pour les
usagers, a indiqué le député mayennais.
A
cela, s’ajoute la décision unilatérale de supprimer le train du dimanche soir
pour Paris et un changement significatif d’horaire le vendredi soir, dans le
sens Laval-Paris", a-t-il ajouté.
Yannick Favennec a
également rappelé que "sur la ligne Le
Mans-Laval, les travaux de raccordement du réseau à la future LGV, ont d’ores
et déjà commencés, provoquant des allongements ponctuels des temps de parcours et
des fermetures de lignes pendant 24 à 36 heures".
Dans sa réponse, Guillaume
PEPY a expliqué que 200 trains circulent chaque jour sur la ligne TGV
Atlantique au lieu de 120 initialement prévus. Pour cette raison et parce que
la ligne est ancienne (vingt ans), "nous
commençons à changer les rails la nuit, ce qui nous oblige parfois à annuler le
dernier train".
Par ailleurs, concernant
les dessertes, le président de la SNCF s’est engagé à ce que, une fois la nouvelle
ligne Bretagne-Pays-de-la-Loire réalisée, celles-ci soient au moins égales à
ce qu’elles étaient précédemment. Cependant, d’ici-là, treize passerelles entre
la ligne actuelle et la ligne en construction doivent être réalisées. C’est la
raison pour laquelle, "pendant les
travaux, nous ne pourrons faire circuler tous les TGV", a conclu Guillaume
PEPY.