"Le gouvernement s’apprête à faire
voter au Parlement un texte bancal, insuffisant
pour garantir la pérennité de notre système de retraite par
répartition, et injuste", juge le député UDI de la Mayenne.
"D’une part,
les socialistes font le choix de laisser filer les déficits, puisque les 7,3 milliards d’euros d’économies
annoncées ne suffiront même pas à
réduire de moitié le déficit de 20,7 milliards attendu en 2020".
"D’autre part, cette réforme n’apporte aucune
réponse forte aux inégalités criantes qui subsistent", estime Yannick FAVENNEC : "pas de convergence pourtant indispensable
entre régimes public et privé, pas de
réforme des régimes spéciaux, ou encore faiblesse des mesures en faveur des
femmes qui ne bénéficieront d’aucune véritable avancée avant 2020".
"Enfin, le projet de loi fait voler en éclat la promesse de pause
fiscale faite par le président de la République avec une nouvelle baisse
déguisée des pensions de retraite et une hausse progressive des cotisations
pendant tout le quinquennat qui pèsera sur le pouvoir d’achat des Français et
sur la compétitivité de nos entreprises", fustige Yannick
FAVENNEC.
C’est pourquoi, le député a cosigné des
amendements du groupe UDI, tels que la
convergence entre les régimes dans les principes fondateurs du système de
retraite, avec la mise en place, à
l’horizon 2020, d’un régime de retraite universel par répartition, la
suppression du report de la date d’indexation des pensions sur l’inflation,
l’introduction d’un système permettant à un époux ayant connu une carrière
heurtée de se voir attribuer une partie des pensions de son conjoint, et
l’accélération de l’augmentation des petites retraites pour les exploitants
agricoles ayant effectué une carrière complète.