Le député UDI de la Mayenne et
vice-président du conseil régional, qui était présent lundi matin auprès des
parents du collège Léo-Ferré
d’Ambrières-les-Vallées, vient d’adresser un courrier à la ministre de
l’Education nationale dans lequel il dénonce « le scandale récurrent du non remplacement des professeurs absents
dans les collèges mayennais ».
Yannick FAVENNEC a rappelé à la
ministre qu’il l’avait alertée, dès le 22 septembre dernier, « de cette situation préjudiciable et
inadmissible pour les élèves et sur les légitimes inquiétudes de leurs
parents ». Il lui a rappelé ses promesses de l’époque, faites devant
la représentation nationale lors d’une séance publique à l’Assemblée nationale.
La ministre de l’Education nationale avait, en effet, déclaré « qu’il n’y aurait aucun enfant sans
enseignant dans les collèges et lycées ».
Malheureusement, constate le
député mayennais, « la réalité est
toute autre et les promesses du gouvernement ne sont pas tenues puisque les cas
d’absence de professeurs se multiplient sur le terrain. Ainsi, après
Port-Brillet et Laval, le problème se pose désormais à
Ambrières-les-Vallées ».
C’est la raison pour laquelle,
Yannick FAVENNEC a demandé à Najat VALLAUD BELKACEM « de prendre toutes les dispositions nécessaires afin de mettre un
terme, dans les meilleurs délais, à cette situation dommageable pour la qualité
et l’équité de l’enseignement dispensé dans nos territoires ».
La parlementaire a insisté sur le
fait qu’il « ne peut y avoir, en
France, un droit à l’éducation à deux vitesses, une discrimination de fait dont
les élèves du mode rural seraient les victimes ».
Pour Yannick FAVENNEC, « Les collégiens, lycéens et leurs
parents n’ont pas à pâtir de la mauvaise gestion des ressources humaines des
services du ministère. Il est de leur responsabilité d’anticiper les absences
et d’assurer de bonnes conditions d’études à chaque élève dans notre
pays ».
Mais, cette situation est aussi « révélatrice d’un malaise général plus
profond lié aux conditions d’exercice du métier d’enseignant qui désormais ne
suscite plus autant de vocations. Est-il normal, par exemple, interroge le
député mayennais, que les recteurs
d’académie en soient réduits à passer des petites annonces dans le Bon coin
pour recruter ? »