Le
député UDI de la Mayenne a participé, lundi 10 octobre, à une réunion de la
commission départementale de coopération intercommunale (CDCI), visant à
prendre une décision sur le projet de fusion, envisagé au 1er
janvier 2017, entre le pays de Loiron et la communauté d’agglomération de
Laval.
Comme
Yannick FAVENNEC a déjà pu le dire lors de la réunion de la CDCI du 15 mars
dernier, « une telle décision ne
doit pas être prise dans la précipitation au mépris de la volonté des élus
locaux qui, dans leur grande majorité, ne se sont pas exprimés en faveur de
cette fusion ».
C’est
la raison pour laquelle, le député mayennais et vice-président du conseil
régional en charge de la ruralité, a rappelé, à cette occasion, plusieurs points
importants et notamment la nécessité de « respecter
la démocratie en respectant le choix des élus locaux qui connaissent le mieux
la vie de leur territoire et en particulier les conséquences négatives qu’une
fusion au 1er janvier 2017 pourrait engendrer ».
Yannick
FAVENNEC a souligné que « cette
absence d’adhésion massive à une fusion immédiate n’est pas l'expression d’une
vision passéiste, étriquée et fermée à l'évolution des territoires ». Il
a d’ailleurs évoqué « l’exemple
réussi de la fusion entre Loiron et Ruillé qui est l’illustration de la sagesse
des élus soucieux d’inscrire leurs communes dans une dynamique d’avenir mais de
manière responsable, concertée et pragmatique ».
C’est pourquoi le
député mayennais a demandé au préfet de « faire
confiance au bon sens des élus de terrain qui portent un regard pertinent sur
leur territoire ».
Il
a insisté auprès de la CDCI pour que le préfet « ne force pas le
destin, prenne le temps de mûrir cette fusion en poursuivant le dialogue avec
les élus locaux avant de prendre une décision qui liera de manière inéluctable
le destin de deux collectivités aux identités fortes et différentes ».
Yannick
FAVENNEC se réjouit donc de la décision de la commission qui a voté à
l’unanimité contre une fusion au 1er janvier 2017.
Il a également
approuvé le vœu formulé à l’unanimité par la CDCI qui consiste à poursuivre les
études d’impact avec une date butoir fixée au 30 juin 2017. A l’issue de cette
période d’évaluation, les conseils municipaux se réuniront à nouveau afin de se
prononcer sur ce projet de fusion qui, s’il recueille l’approbation des élus,
se fera au 1er janvier 2019.
Le
député de la Mayenne et conseiller régional fait maintenant confiance au préfet
de la Mayenne, un homme d‘écoute et de dialogue, pour entériner ces
orientations.