Profitant de la
semaine de contrôle du gouvernement par le Parlement, le député UDI de la
Mayenne a interrogé, mardi 16 janvier, le ministre de l’Éducation nationale sur
«l’avenir
des écoles rurales et, en particulier, sur celui de l’école de Cigné».
«L’école dans
nos petites communes n’est pas qu’un symbole fort qui contribue à l’identité
de nos villages, à l’attractivité de nos territoires et au lien social au sein
de la population. Elle est surtout une
chance pour les enfants de bénéficier d’un enseignement de qualité» a notamment
indiqué le député.
«À l’école de Cigné, les
enfants apprennent dans d’excellentes conditions grâce à un effectif réduit et
à la souplesse des classes multi-niveaux. La regrouper avec l’école d’ Ambrières-les-Vallées
reviendrait à avoir des classes de 30 élèves, bien au-delà de la référence de l’Éducation
nationale fixée à 23.
Cela aurait pour conséquences une baisse de la qualité de l’apprentissage, un allongement des temps de
transport et la mort annoncée du village. Les habitants des territoires
ruraux sont déjà victimes de la désertification médicale, de la fracture
numérique et de la fermeture de services publics. Leurs enfants devraient-ils
être également les laissés pour compte de l’Éducation nationale ?» a conclu Yannick
Favennec.
Mardi 16 janvier 2018 - 2ème séance
Question de Yannick Favennec à
Jean-Michel Blanquer, Ministre de l'Éducation nationale
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(Début de l'intervention : 03:04:13)
(Début de l'intervention : 03:04:13)