Comme il est de tradition, Yannick FAVENNEC a présenté ses vœux aux maires et conseillers départementaux de sa circonscription en présence de la sous-préfète de Mayenne, samedi 13 janvier.
Devant plus d’une
centaine d’élus, le député du Nord-Mayenne est tout d’abord revenu sur les
temps forts de l’année 2017.
Une année qui a commencé par la disparition du
maire d’Ernée, Gérard LEMONNIER, qui faisait « partie
de ses héros du quotidien (…) qui contribuent à
notre construction individuelle et collective ».
Yannick FAVENNEC a
ensuite abordé l’élection d’Emmanuel MACRON à la présidence de
la République. Fidèle aux valeurs du giscardisme, il a confié percevoir dans la
nouvelle ère politique qui s’ouvre, aujourd’hui, celle dont parlait Valéry
GISCARD d’ESTAING dans son discours d’investiture en 1974.
Le
député mayennais n’a pas hésité à déclarer qu’il retrouvait dans le nouveau
chef de l’Etat «cette
philosophie d’action, cette envie d’avancer, de conduire le changement, cette
volonté de rassembler, de bousculer les codes et cette ambition de moderniser
notre société» qui caractérisait Valéry Giscard d’Estaing.
Même
si le parlementaire mayennais veut œuvrer aux côtés du président de la République
au redressement de la France, il entend, pour autant, rester vigilant. « Je voterai
les lois qui iront dans le bon sens, celui de l’intérêt général, et je ne
voterai pas celles qui me paraîtront être néfastes pour notre société et nos
territoires ruraux ».
Être constructif et
indépendant, telle est la ligne de conduite que Yannick FAVENNEC continuera d’adopter
tout au long de l’année 2018. Une année qu’il souhaite être celle de la réalisation
concrète des promesses faites pendant la campagne électorale.
Il
a également souligné que «la réforme constitutionnelle qui prévoit la diminution du nombre de
parlementaires, et la limitation de l’exercice d’un mandat dans le temps, était
démagogique et populiste» car pour lui, « seul prime le choix de l’électeur,
un choix qui ne doit pas être contraint et limité ».
Une année qui sera
aussi celle de la poursuite des combats engagés (désertification médicale, téléphonie
mobile, infrastructures routières…) mais également celle de nouveaux combats notamment
en matière de fracture numérique. «Si la problématique de la
couverture territoriale en matière de réseaux est pratiquement gagnée, une
autre étape nous attend, celle de la maîtrise des usages du numérique». Le député mayennais
est déterminé à relever le défi de l’illectronisme afin de ne laisser personne
sur le bas-côté de la route numérique.
Le député de la 3ème
circonscription a conclu son propos de plus d’une heure en souhaitant «qu’après
des années de pénombre, notre pays voit à nouveau jaillir la lumière, que l’espoir
retrouvé des Français
en leurs rêves, leur redonne l'envie, l’envie d'avoir envie, l’envie de
rallumer leurs vies...
Je souhaite que
nous retrouvions l’envie d’être fiers, fiers de ce que nous sommes, fiers de ce
que nous faisons, fiers de la France dont la tradition fait d’elle un champion
de la liberté, la patrie des Droits de l’homme et l’ambassadeur de la démocratie
dans le monde... ».