Yannick FAVENNEC dénonce la posture démagogique de Guillaume GAROT et du Parti socialiste qui demande au gouvernement de bloquer par décret le prix des carburants.
En effet, le député mayennais explique que "s’il y a déjà eu un précédent, en 1990, lorsque le Premier ministre Pierre Bérégovoy avait pris cette décision, en s’appuyant sur un article du Code du commerce qui prévoit que la décision doit être motivée par "des circonstances exceptionnelles" ou une situation "manifestement anormale" (à l’époque la guerre du Golfe qui entraînait des hausses de plus de 10% par jour), aujourd’hui, le cas de figure n’est pas le même. Les pays européens n’ont aucune difficulté d’approvisionnement.
En outre, ce texte de loi ne laisse qu’une très étroite marge de manœuvre au gouvernement. Ainsi, le décret pris par Pierre Bérégovoy n’avait pas bloqué les prix de l’essence, mais seulement les marges de distribution. « Ce "blocage" avait duré cinq semaines, mais n’avait pas empêché le prix à la pompe de continuer à grimper, précise Yannick FAVENNEC.
De plus, contenir le prix, ça voudrait dire contrôler le prix du pétrole brut. Or, le prix de pétrole brut, c’est un prix mondial que personne ne peut contrôler".
Yannick FAVENNEC conseille plutôt à monsieur GAROT de demander à ses amis socialistes du Conseil régional des Pays-de-la-Loire de baisser le taux de la taxe intérieure de consommation sur les produits pétroliers (TIPP) régionale qui est à son maximum depuis le vote du budget régional pour 2011.