Dans son discours de rentrée, à La Baroche-Gondouin, le 4 septembre dernier, le député du Nord-Mayenne a abordé les échéances électorales à venir.
Tout d'abord les sénatoriales avec le risque d'un basculement à gauche et "d'un système de cohabitation inédite qui enverrait un mauvais signal, entre autres, aux marchés financiers et rendrait plus difficile encore notre sortie de crise".
Il a souhaité "bon vent" aux candidats mayennais de la majorité présidentielle, concernés par cette élection du 25 septembre prochain.
Puis, l'élection majeure de notre démocratie : l'élection présidentielle.
"Je sais que certains d'entre vous, déçus et qui ont perdu confiance, peuvent être tentés par le choix de l'abstention ou des extrêmes. Je le comprends. Vous avez le droit d'être frustrés, je le suis moi-même parfois ! Mais je vous le dis (...) notre pays n'a pas les moyens de se payer un nouveau 21 avril."
Cette mise au point étant faite, Yannick Favennec a passé en revue les principaux candidats de la gauche :
- François Hollande, celui qui veut être "un président normal" et qui ne semble pas avoir compris que pour être président de la République, "il faut être hors du commun, exceptionnel et...pas vraiment normal", a commenté le député mayennais.
- Martine Aubry, "celle qui a plombé notre économie pour un bon nombre d'années avec les 35 heures, bridé le pouvoir d'achat des Français, la compétitivité des entreprises, et qui aujourd'hui nous donne des leçons d'économie."
- Enfin, Ségolène Royal, "la présidente des solutions" dont "la luciditude et l'humilitude" sont renversantes ! "Elle devrait savoir qu'en économie, comme dans n'importe qu'elle autre matière, les miracles n'existent pas et les baguettes magiques non plus !" a fustigé le député mayennais.
Rappellant son appartenance, depuis toujours, au centre droit, Yannick Favennec a reconnu avoir été tenté de quitter l'UMP pour rejoindre "un centre unifié".
Mais après avoir observé, discuté, concerté, le député en est arrivé à la conclusion "que le centre se cherche toujours un leader charismatique ; qu"il n'a pas de projet fédérateur pour l'avenir ; que Jean-François Copé est un bon secrétaire général de l'UMP et qu'il a ouvert les portes du débat aux différentes sensibilités.
" Enfin, Yannick Favennec juge que "face à la crise, l'heure n'est pas à la division, mais à l'unité !"
Concernant les élections législatives, le député mayennais a souligné qu'il en parlerait "au moment opportun", et qu'il continuerait de se battre, aux côtés des Nord-Mayennais, pour les dossiers locaux et nationaux, jusqu'au dernier jour de son mandat.