Les députés Yannick Favennec et Pierre Morel A l'Huissier ont vivement réagi aux propos tenus par le ministre de la Santé sur l'augmentation du numerus clausus et sur le déblocage de crédits pour 250 maisons de santé.
"Ce sont des mesures intéressantes mais insuffisantes voire inadaptées pour lutter contre la désertification médicale en milieu rural.
Le problème est actuel et urgent, tempêtent-ils. Les territoires ruraux souffrent d'un manque cruel de médecins et ce n'est pas une augmentation du numerus clausus sur 10 ou 15 ans qui répondra à la problématique actuelle.
Les 250 constructions immobilières ne permettront pas non plus de résoudre la pénurie de médecins dans les territoires ruraux".
Les deux députés de la ruralité dénoncent le manque de courage politique, constatant qu'il n'y a jamais eu autant de médecins.
Selon eux, le problème serait dû à une mauvaise répartition sur le territoire.
"Le courage politique que nous appelons dans nos voeux consisterait à prendre des mesures efficientes vis à vis de la profession médicale qui ne peut se soustraire malgré son caractère indépendant et libéral aux impératifs d'aménagement du territoire.
"Ce sont des mesures intéressantes mais insuffisantes voire inadaptées pour lutter contre la désertification médicale en milieu rural.
Le problème est actuel et urgent, tempêtent-ils. Les territoires ruraux souffrent d'un manque cruel de médecins et ce n'est pas une augmentation du numerus clausus sur 10 ou 15 ans qui répondra à la problématique actuelle.
Les 250 constructions immobilières ne permettront pas non plus de résoudre la pénurie de médecins dans les territoires ruraux".
Les deux députés de la ruralité dénoncent le manque de courage politique, constatant qu'il n'y a jamais eu autant de médecins.
Selon eux, le problème serait dû à une mauvaise répartition sur le territoire.
"Le courage politique que nous appelons dans nos voeux consisterait à prendre des mesures efficientes vis à vis de la profession médicale qui ne peut se soustraire malgré son caractère indépendant et libéral aux impératifs d'aménagement du territoire.
On a beaucoup trop tergiversé avec la loi Bachelot et les mesurettes aujourd'hui annoncées par le ministre de la Santé. Nous sommes convaincus que les médecins sont capables d'entendre que la France a besoin d'une réponse rapide et adaptée à la présence médicale sur le territoire.
Nous réclamons la tenue rapide et urgente d'une table ronde où ce sujet tabou sera totalement abordé ».