
«Force est de constater qu'avec 26 fermetures et 6 ouvertures, la Mayenne échappe à cette règle... » indique le député mayennais, regrettant au passage « qu'il n'y ait pas une application adaptée de la révision générale des politiques publiques (RGPP) à la spécificité des territoires ruraux (c'est d'ailleurs pour cette raison que je n'ai pas voté le budget de l'Education à l'automne dernier) avec la prise en compte sur plusieurs années de l'évolution de ces territoires, dépassant ainsi le seul critère du nombre d'élèves accueillis... ».
« Cette évaluation devrait être réalisée en lien avec les élus locaux qui connaissent leur commune (le nombre d'enfants à naitre, les lotissements à construire et les logements libres), par conséquent le nombre de futurs habitants et donc le potentiel de futurs élèves. La participation à un réseau d'écoles devrait également être prise en compte » propose Yannick Favennec.
Enfin, le député rappelle au Chef de l'Etat que la charte de l'organisation de l'offre des services publics et au public en milieu rural cosignée en 2006 par le Premier Ministre et les partenaires sociaux qui stipule « que les autorités académiques doivent informer les élus locaux concernés deux ans avant les projets de fermetures et d'ouvertures de classes du 1er degré » n'est absolument pas appliquée.