dimanche 31 janvier 2016

Yannick FAVENNEC et Daniel METAIRIE présentent leurs voeux aux Amis-du-Nord-Mayenne.

Cest une tradition que le député et vice-président du conseil régional, Yannick FAVENNEC, et son suppléant, adjoint au maire de Lassay-les-Châteaux et président de l’association Les Amis-du-Nord-Mayenne (ANM), Daniel METAIRIE, affectionnent tout particulièrement : présenter leurs voeux aux adhérents des ANM.

150 personnes avaient fait le déplacement pour la circonstance à la salle des Chateliers, à Mayenne.


Dans une ambiance conviviale et amicale, Daniel METAIRIE a rappelé les événements qui ont jalonné la vie de l’association en 2015. Il a également annoncé les grandes dates déjà programmées pour 2016, dont le traditionnel et incontournable déjeuner champêtre de septembre qui aura lieu le dimanche 4 septembre - le nom de l’invité est encore gardé secret. Comme tous les ans, à cette occasion, Yannick FAVENNEC effectuera sa rentrée politique.

Le député mayennais s’est quant à lui  livré, pendant plus d’une heure, à une analyse politique nationale et locale qui lui a permis de décliner son action à l’Assemblée nationale, mais également de tracer les grandes lignes de ce qu’il entend faire au conseil régional dans le cadre des responsabilités, dans le domaine de la ruralité, que lui a confiées le président Bruno RETAILLEAU.




vendredi 29 janvier 2016

Yannick FAVENNEC remet des subventions parlementaires à des associations de sa circonscription.

Le député UDI de la Mayenne a organisé, à Mayenne, une cérémonie officielle de remise des dossiers de subventions parlementaires aux associations de sa circonscription.

31 d’entre elles, couvrant les secteurs de la culture, du sport, de l'agriculture, des services à la personne, de l’humanitaire, de l’éducation et de l'animation ont reçu leur dossier d’attribution de subvention pour l’année 2016.
 

A cette occasion, Yannick FAVENNEC en a profité pour rappeler son « profond attachement au monde associatif » et pour saluer « l’engagement et le dévouement des bénévoles ». Il a notamment insisté sur sa détermination à « soutenir et accompagner les associations et pas uniquement par des discours ».

C’est pourquoi, le député considère qu’il est important « que le tissus associatif extrêmement riche et dense de la circonscription bénéficie d’une partie de la dotation de (sa) réserve parlementaire annuelle : 62 000 sur un montant global de 134 000 € en 2016 », le reste étant attribué aux communes.


Yannick FAVENNEC a également souligné sa volonté de « défendre le bénévolat associatif au plan national et de veiller à une véritable reconnaissance de (votre) engagement ». C’est ce qu’il a récemment fait au Parlement en déposant une proposition de loi visant à accorder un trimestre de points de retraite supplémentaire pour les responsables associatifs qui ont exercé des responsabilités pendant au moins cinq ans. « Malheureusement, le gouvernement socialiste et sa majorité parlementaire n’ont pas cru bon y réserver une suite favorable, lors de sa discussion dans l’hémicycle,  en novembre dernier, en votant contre ». 

La transparence au cœur du mandat de Yannick FAVENNEC

Depuis plusieurs années, le député mayennais solennise l’attribution de ces subventions au travers d’une cérémonie officielle, « car il s'agit de l’affectation d’argent public ». D’ailleurs, Yannick FAVENNEC a été le premier parlementaire mayennais à rendre public le montant et l’affectation de sa réserve parlementaire. Désormais chaque parlementaire est tenu de le faire et l’attribution de la réserve parlementaire est publiée sur le site de l'Assemblée nationale.

Comme il en a l’habitude, le député en a profité pour faire de la pédagogie sur les critères d’attribution de ces subventions « qui sont  fixés par le bureau de l’Assemblée nationale et par le ministère de l'Intérieur. Ceux-ci reposent sur les objectifs d’intérêt général de l’association bénéficiaire ». Yannick FAVENNEC y ajoute des critères fondés sur « le rayonnement de chaque association dans la circonscription, sa capacité à organiser des manifestations et sa faculté à développer la notoriété du territoire ».


Cette cérémonie est de plus, l’occasion pour chaque association de partager ses projets avec les autres en les présentant au moment de la réception de son dossier de subvention.

mercredi 27 janvier 2016

Yannick FAVENNEC demande des états généraux de l’agriculture.

Le député UDI de la Mayenne est intervenu mercredi après-midi, dans le cadre de la séance des Questions au gouvernement, pour interpeller le ministre de l’agriculture sur la crise agricole.


"A la crise économique, à la fracture sociale, s’ajoute la désespérance morale. Depuis vos annonces de l’été dernier, rien a changé, sauf la ferme France qui est encore plus malade.


Nos agriculteurs, et en particulier nos éleveurs, n’ont que faire de subventions supplémentaires qui les humilient. 

Ils veulent qu’on les laisse respirer en arrêtant de les étrangler à coup de normes

Ils veulent qu’on les laisse travailler en simplifiant leurs démarches administratives

Ils veulent qu’on les laisse vivre en leur permettant de gagner dignement leur vie" a notamment indiqué Yannick FAVENNEC.

"Signez le décret visant à l’étiquetage de tous les produits transformés, rétablissez nos relations commerciales avec la Russie, faites entendre la voix des paysans de France à Bruxelles, mettez en place une TVA avantageuse pour les éleveurs, favorisez le renforcement des organisations de production laitières et convoquez des états généraux de l’agriculture en rassemblant l’ensemble des acteurs concernés" a demandé le député.
  
 Question de Yannick FAVENNEC 
au ministre de l'Agriculture, Stéphane LE FOLL

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Week-end de terrain chargé pour Yannick FAVENNEC

C’est encore un week-end de vœux qui a rythmé l'agenda de Yannick FAVENNEC avec les cérémonies de l'Ehpad «Les Tilleuls» de Lassay-les-Châteaux, du Ribay, de Champéon, La Baroche-Gondouin, Le Horps, Lignieres-Orgères et Montreuil-Poulay. 

 
Mais l'agenda du député a également été ponctué par d'autres manifestations de terrain, telles que la soirée cabaret du comité des fêtes de Saint-Mars-sur-la-Futaie organisée à Gorron, l’assemblée générale des donneurs de sang bénévole de Martigné-sur-Mayenne à La Bazouges-des-Alleux, par la remise des prix au championnat régional d’athlétisme qui se déroulait à Mayenne et au championnat départemental d’arts martiaux vietnamiens à La Baconnière, ainsi que par les représentations de la troupe de théâtre amateur "Les Moineaux de la Charmille" de Marcillé-la-Ville qui jouait pour la section adolescents "Nanard, le roi du pinard" et pour les adultes "Pas toutes à la fois".
 


lundi 25 janvier 2016

Yannick FAVENNEC se réjouit de la prise en compte du bénévolat associatif par la nouvelle majorité régionale dans la composition de ses commissions sectorielles

Yannick FAVENNEC, vice-président du conseil régional, se réjouit de l’inscription par la nouvelle majorité régionale du terme «bénévolat» dans l’intitulé d’une des commissions sectorielles mises en place le 25 janvier, à l’occasion de la seconde séance d’installation de la région.


«En effet, la commission Culture, Sport, Vie associative, Bénévolat et Solidarités traitera du bénévolat et de la reconnaissance de l’engagement bénévole», précise l’élu régional qui indique que «c’est la première fois dans l’histoire de la région des Pays-de-la-Loire que le bénévolat fait l’objet d’un traitement particulier par cette collectivité territoriale.

C’est une très bonne nouvelle, car c’est la preuve que notre majorité a compris que le bénévolat fait partie de l’ADN des Ligériennes et Ligériens et qu’il s’agit là, d’une ressource humaine considérable et incontournable pour le développement du lien social, pour le vivre ensemble et pour l’animation de nos territoires, en particulier dans le monde rural comme je le constate chaque jour en Mayenne. 

Mais cette richesse humaine n’est pas inépuisable et il est temps de s’inquiéter sur sa pérennité.

C’est pourquoi, cet intitulé constitue un signal fort en direction du bénévolat associatif. C’est le prélude à une action volontariste que la région devra avoir en faveur de la reconnaissance de l’engagement et du dévouement des bénévoles en Pays-de-la-Loire, et en particulier des responsables associatifs» conclut Yannick FAVENNEC.

mercredi 20 janvier 2016

Yannick FAVENNEC dénonce les coups de boutoir de Francois HOLLANDE contre la ruralité

Le plan d’urgence pour l’emploi du président de la République est vécu, par les artisans, comme un coup de poignard dans le dos.

Le chef de l’Etat prévoit, en effet, une simplification des qualifications professionnelles, un assouplissement du stage préalable à l’installation pour les auto-entrepreneurs, un relèvement des seuils du chiffre d’affaires. Autant de mesures qui vont permettre à des gens insuffisamment formés de faire une concurrence déloyale aux artisans.

L’encouragement à l’entreprenariat individuel ne doit pas se faire au détriment du consommateur et de la qualité du travail fourni.

Les artisans sont des valeurs sûres de notre maillage économique rural. Aux côtés des PME, ils contribuent à la vitalité de la ruralité. Ils renvoient une image bien réelle de professionnalisme et de savoir-faire qui rend nos territoires ruraux attractifs.

Aujourd’hui, plus que jamais, les artisans, mais aussi les professions libérales, sont inquiets de la politique de l’emploi du gouvernement.

Plus globalement, une grande majorité des Français ne croit plus aux promesses du candidat de 2012.

Un indicateur de cette perte de confiance est la baisse du taux de natalité qui était notre « fierté nationale, notre pied de nez à la crise, notre antidote à la morosité ». En 2015, il est passé sous la barre symbolique de 2 enfants par femme.

La faute certainement au mauvais contexte économique et à la hausse continue du taux de chômage mais aussi aux coups de rabot successifs appliqués à la politique familiale : baisse du quotient familial, plafonnement des allocations, diminution de la prime à la naissance, réduction des prestations de garde…

Les territoires ruraux, comme la Mayenne ne pourront plus s’enorgueillir d’avoir un des meilleurs taux de natalité de France et d’Europe, signe de leur dynamisme et de leur confiance en l’avenir. Ils sont désormais fragilisés voire sacrifiés sur l’autel de la politique familiale du gouvernement.

Aussi, comme a pu le dire Yves THREARD, « si François HOLLANDE n’est pas parvenu à inverser la courbe du chômage pour le meilleur, il aura réussi à inverser celle de la natalité pour le pire. Triste bilan ! » pour nos territoires ruraux et pour la France.

Yannick FAVENNEC.



Yannick FAVENNEC juge le projet de loi numérique insuffisant pour lutter contre la fracture numérique.

Yannick FAVENNEC, député et vice-président du conseil régional est intervenu en séance publique à l’Assemblée nationale dans le cadre de l’examen du projet de loi sur la République numérique.

"Si ce projet de loi ne soulève aucune opposition de principe, il se montre cependant bien éloigné de l’ambition portée par le gouvernement depuis le début du quinquennat, à savoir celle de bâtir une véritable République numérique", a notamment indiqué l’élu.

"Très attaché à la réduction de la fracture numérique de notre territoire, je regrette que ce texte ne propose pas de stratégie globale et n’apporte pas de réponse concrète aux besoins de couverture numérique de l’ensemble du pays, et en particulier en milieu rural où l’on assiste à une véritable fracture numérique comme je le constate régulièrement dans mon département de la Mayenne.

Je salue, néanmoins, les amendements gouvernementaux tel que l’éligibilité au Fonds de compensation pour la taxe sur la valeur ajoutée des dépenses d’investissement des collectivités territoriales en matière d’extension de la couverture mobile sur la partie numérique qui va dans le bon sens.

Pour autant, le plan France Très Haut Débit tarde à se mettre en place et cela pénalise nombre de nos concitoyens notamment en milieu rural qui, eux aussi, ont besoin d’accéder aux outils modernes de communication" a insisté Yannick FAVENNEC.

mardi 19 janvier 2016

Yannick FAVENNEC reste dubitatif face au plan de lutte contre le chômage du président de la République

Face au plan d’emploi pour l’urgence dévoilé par le président de la République, Yannick FAVENNEC reste extrêmement dubitatif quant à l’efficacité des mesures annoncées.

« Ces mesures ponctuelles ne répondent pas au défi d’une politique mobilisatrice de l’emploi, tourné vers les territoires, les porteurs de projets, les entreprises, l’innovation… Le chef de l’Etat tente, en fait, de faire oublier la faillite de sa politique pour l’emploi à l’approche des élections présidentielles. C’est se moquer des Français qui recherchent un emploi et attendent, depuis les promesses du candidat Hollande en 2012, la baisse effective du chômage et le retour de la croissance ».

Pour le député mayennais, vice-président du conseil régional, « ce plan d’urgence n’est pas à la hauteur de l’enjeu. Il ne changera rien sur le fond et ne fera malheureusement que baisser artificiellement les chiffres du chômage le temps de la campagne électorale de 2017 ».

Et d’expliquer : « ainsi  la prime à l’embauche, au lieu de changer profondément le système, va simplement  créer "un trou d'air", à l’image de la "prime à la casse". Elle fera certainement baisser le chômage à court terme mais n’aura, en revanche, aucun effet positif sur le long terme ».

Yannick FAVENNEC note également les nombreuses questions qui restent en suspens, « comme la mise en œuvre et le financement des mesures relatives à la formation des demandeurs d’emploi ».

Il regrette de plus que, « le président de la République mise à nouveau sur la dépense publique plutôt que sur la création d’emplois marchands aux fins d’acheter l’inversion temporaire de la courbe du chômage. Malheureusement, il nous a habitués à fonctionner à coup de subventions de l’emploi, à coups d’emplois aidés, à coups de dispositifs désespérément non productifs ».


Le député de la 3ème circonscription estime que « c’est en donnant de la stabilité au droit du travail, en simplifiant les normes d’embauches et de formation des apprentis, en développant une politique de l’emploi davantage en phase avec les territoires, en construisant des formations adaptées au monde du travail, en changeant le regard sur l’apprentissage, en construisant avec les régions de véritables parcours d’accès à l’emploi, en baissant le coût du travail et en assurant à notre protection sociale un financement qui ne pénalise ni les salariés, ni les entreprises que notre pays pourra inverser la courbe du chômage ».

lundi 18 janvier 2016

Yannick FAVENNEC poursuit la tournée des cérémonies de voeux de sa circonscription.

Le député de la Mayenne Yannick FAVENNEC continue à sillonner sa circonscription en ce début d’année, en se rendant aux cérémonies de vœux organisées par les maires.

Il s’est ainsi rendu, la semaine dernière, à Mayenne, Lassay-les-Châteaux, Andouillé, Montjean, La Baconnière, Châtillon-sur-Colmont, Vautorte, La Bigottière, Javron-les-Chapelles, La Haie-Traversaine, Alexain et Madré.

Le député de la 3ème circonscription a également répondu à l’invitation de l’association départementale de lutte contre l’alcoolisme à l’occasion de sa galette des rois et de son après-midi dansant qui se tenaient à Montenay. 

Madré : Yannick FAVENNEC assiste, aux côtés du maire Bernard BLANCHARD, à la cérémonie des voeux et à la  remise des prix "Maisons fleuries".

La Baconnière : Yannick FAVENNEC et Jean-Louis DESMOTS offrent leurs voeux aux habitants.




jeudi 14 janvier 2016

Principe de substitution aux produits chimiques : un texte inutile au regard du droit existant

Le député mayennais, Yannick Favennec, est intervenu à la tribune de l’Assemblée nationale jeudi 14 janvier comme porte-parole du groupe parlementaire UDI dans le cadre de la discussion sur le texte relatif au "principe de substitution aux produits chimiques ".

"La lutte contre les substances chimiques nocives est une question primordiale car elle concerne la santé des travailleurs et, plus généralement, celle de l’ensemble de nos concitoyens" a notamment indiqué le parlementaire.

"Mais la législation existante nous semble déjà suffisante pour la substitution des substances chimiques nocives. Elle est, de plus, complétée depuis 2007 par une réglementation européenne qui sécurise la fabrication et l’utilisation des substances chimiques dans l’industrie. D’ici à 2018, plus de 30 000 substances chimiques seront recensées : leur potentiel de dangerosité sera donc connu" a rappelé Yannick Favennec.

"D’autre part, demander aux fabricants, aux importateurs ou aux utilisateurs en aval de substances chimiques préoccupantes de faire de cette utilisation un diagnostic annuel sera très contraignant pour nos TPE et PME qui ne sont pas préparées à un tel changement. Par ailleurs, les sanctions  financières lourdes qu’elles se verraient appliquer en cas de manquement sont  inadaptées et en décalage avec les réalités économiques actuelles du monde de l’entreprise".

Aussi, l’UDI a voté contre ce texte parce qu’il n’est pas nécessaire au regard de l’état actuel du droit existant et parce qu’il ne propose pas de solutions réellement efficaces susceptibles d’améliorer la lutte contre les substances chimiques préoccupantes.

mercredi 13 janvier 2016

Déchéance de nationalité : Yannick FAVENNEC attend des réponses précises du débat parlementaire



Le gouvernement nous propose de réviser la Constitution pour y inscrire « la déchéance de la nationalité française des binationaux condamnés définitivement pour un acte qualifié de crime ou de délit constituant une atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation ou pour un crime ou un délit constituant un acte de terrorisme ».
 
S’il a décidé de passer par la voie de la révision constitutionnelle, c’est parce qu’une telle disposition, adoptée par voie législative, serait certainement frappée d’inconstitutionnalité en ce qu’elle poserait un problème de conformité au principe de la garantie des droits proclamé par l’article 16 de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen.

De plus, elle se heurterait à un principe de valeur constitutionnelle qui veut que l’on ne peut priver les Français de naissance de leur nationalité, et serait également en contradiction avec la législation européenne.

Faire d’une loi potentiellement inconstitutionnelle un fondement de notre République me pose quelques interrogations. Ce petit tour d’adresse constitutionnelle me donne l’impression que le président de la République s’assoit un peu vite sur nos principes.

C’est pourquoi, j’attends beaucoup du débat parlementaire du 3 février, et des réponses qui seront apportées à cette occasion, avant de me prononcer définitivement.

Par exemple, je souhaite que le gouvernement nous indique ce qu’il entend par «acte de terrorisme». Il n’existe pas en effet de définition du terrorisme au plan international. Chaque État peut avoir son interprétation propre de cette notion. 



J’aimerais également que la garde des Sceaux nous éclaire sur l’impact d’une telle mesure qui me paraît davantage symbolique et aucunement dissuasive. 

Je  crains que ce dispositif ne monte les Français les uns contre les autres, les binationaux contre les uninationaux. Ce faisant, il  irait dans le sens  de ce que recherchent les terroristes, nous atteindre dans ce qui fait l’essence même de l’identité du peuple français : ses valeurs républicaines !

Par ailleurs, de nombreuses questions pratiques vont se poser et nous ne pouvons pas nous priver de les aborder car une telle décision aura des conséquences vis-à-vis des autres Etats. 

Accepteront-ils que nous exportions nos terroristes après qu’ils aient purgé leur peine sur notre territoire ? Comment réagirons-nous s’ils adoptent la même mesure et nous renvoient un Français déchu de son autre nationalité au motif qu’il a commis un acte de terrorisme ? L’accueillerons-nous ?

Plus que jamais, nous devons prendre le temps de la réflexion et du débat afin de ne pas nous laisser influencer par l’horreur des événements et l’émotion

En effet, la Constitution est la norme suprême de notre République et nous ne devons y toucher qu’avec précaution et parcimonie. 

Pour moi, il faut privilégier l’efficacité sur le symbole et l’unité sur la division.