dimanche 26 avril 2015

Yannick Favennec sillonne sa circonscription pendant les vacances parlementaires.

La session parlementaire s’est interrompue durant quinze jours et les travaux reprendront le mardi 5 mai 2015. Yannick Favennec  a cependant continué d’être actif dans sa circonscription qu'il a arpentée au gré des différentes manifestations.

Il a ainsi participé à l’inauguration des travaux du château de Lassay-les-Châteaux et à la remise du prix French heritage society à ses propriétaires, monsieur et madame de Montalembert.

Le député mayennais a aussi assisté à l’assemblée générale de la fédération départementale de la chasse à Louverné et à celle de la fédération départementale de la pêche à Parné-sur-Roc, avant de se rendre à Gorron pour le vernissage de la 37ème Exposition d’art organisée par l'association Art'Bo. Puis il est allé applaudir la troupe de théâtre amateur de Landivy  « Les pétillants » qui interprétait la pièce de Jacques Maurin « Happy Day ».

Le député Yannick Favennec en compagnie des Motards ont du coeur à Saint-Denis-de-Gastines.
Comme chaque année, Yannick Favennec a également sillonné les routes de sa circonscription juché sur la moto de Claude Morin, président des « Motards ont du cœur », à l’occasion de l'édition 2015 de la formidable opération de sensibilisation sur le don d’organes et sur le don de sang. Il avait auparavant tenu à aller saluer les sapeurs-pompiers volontaires de Lignieres-Orgeres qui organisaient leur traditionnel déjeuner tripes.

Le député Yannick Favennec avec Les Motards ont du coeur lors des étapes dans les communes de Placé et de La Bigottière.

Yannick Favennec a aussi tenu à assister à la soirée spectacle de l’association « Digne d’un don » au profit du don d’organes, à Bonchamps-les-Laval.

C’est aussi en fidèle de l’expo-vente annuelle de l'établissement pour personnes handicapées et âgées « Saint-Georges-de-Lisle », situé à Saint-Fraimbault-de-Prières, qu’il est allé féliciter les bénévoles, les résidents et le personnel.

Après  avoir participé à la soirée du comité des fêtes de Montjean, aux côtés du maire, Louis Véron, le député mayennais a donné  le départ de la course à pied « La Kangoucourse » qui avait lieu à Martigné-sur-Mayenne, dans le cadre de la fête communale.

Le député Yannick Favennec a participé aux commémorations en hommage aux déportés à Mayenne.

Enfin, Yannick Favennec était présent aux différentes cérémonies qui ont eu lieu à Mayenne pour les commémorations en hommage aux déportés, ainsi qu’à celle de Pontmain.  
Yannick Favennec a rendu hommage aux déportés à l'occasion d'une cérémonie à Pontmain.

lundi 20 avril 2015

Pour Yannick Favennec, « Francois Hollande oublie les jeunes des territoires ruraux ».

Y.Favennec en compagnie
de jeunes de sa circonscription.
Yannick Favennec s’étonne que dans son émission sur Canal + dimanche, « le président de la République nait dialogué quavec des jeunes des banlieues ».

Pour le député UDI de la Mayenne, « François Hollande semble ignorer que les jeunes des territoires ruraux rencontrent également des problèmes, notamment en matière dinsertion et daccès à lemploi ? En privilégiant une catégorie de jeunes, celle des banlieues, aux autres, le président de la République fait preuve dune discrimination inacceptable. Avec un taux de chômage à près de  25%, tous les jeunes de France devraient être pris en considération par le Chef de lÉtat ».


Le député mayennais regrette que le président de la République ait « une nouvelle fois banalisé la parole présidentielle, au travers d'une émission de divertissement. II a voulu adopter une démarche de communication visant se montrer proche des jeunes, mais sa vision de la jeunesse est restrictive en ce quelle oublie la jeunesse rurale. Se faisant, il na répondu à aucune des attentes de ces millions de jeunes qui vivent dans le reste de la France et qui demandent eux-aussi à lEtat dagir pour leur avenir ».

jeudi 16 avril 2015

Loi antiterroriste : Yannick Favennec réclame plus de garanties contre les risques d'abus

"La cybersurveillance des citoyens est une pratique habituelle et réciproque des Etats. Elle n’est ni nouvelle, ni une exclusivité des Etats-Unis (Patriot Act).

L’interception, la collecte et le traitement de données, ainsi que les écoutes téléphoniques sont pourtant des atteintes graves aux libertés individuelles des citoyens qui vont à l’encontre des principes garantis dans toute société démocratique.

Paradoxalement, bien que cette pratique de surveillance secrète soit répandue, de nombreux Etats ont adopté des législations protectrices des données personnelles, comme c’est le cas en France avec la loi informatique, fichiers et libertés du 6 janvier 1978.

Cette protection des données personnelles est de plus complétée par le secret des correspondances électroniques. Celui-ci est reconnu par de nombreux textes nationaux et internationaux tels que les articles 12 de la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948, l’article 8 de la Convention Européenne des Droits de l’Homme de 1950, l’article 17 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques de 1966, et par l’article 37 de la Constitution de l’Union Internationale des télécommunications de 1992.

En France, le secret des correspondances est assuré l’article 226-1 du Code Pénal protège la vie privée des citoyens et qui « puni d'un an d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende le fait, au moyen d'un procédé quelconque, volontairement de porter atteinte à l'intimité de la vie privée d'autrui ».

De plus, l'article L.241-1 du code la sécurité intérieure dispose que « le secret des correspondances émises par la voie des communications électroniques est garanti par la loi ».

Notre pays a donc un arsenal juridique destiné à protéger ces libertés fondamentales.

C’est la raison pour laquelle nous ne devons pas anéantir toutes ces garanties par une loi liberticide, même si elle est une nécessité d'intérêt public.

Aussi, si je peux comprendre que la lutte contre le terrorisme justifie certaines atteintes aux libertés individuelles, aux principes fondamentaux que sont la liberté de correspondance, le secret des correspondances, le respect de la vie  privée, je ne peux accepter que ces restrictions soient disproportionnées et que la loi que nous discutons en ce moment n’offre pas de garanties suffisantes et effectives contre les abus et ni de contrôle indépendant et efficace.

Le texte qui est proposé n’est pas assez prévisible et détaillé. Tel qu’il est, il risque de déboucher sur une surveillance massive de nos concitoyens.

Il ne propose pas assez de sauvegardes pour encadrer ces mesures restrictives de liberté. D’ailleurs, la Cour européenne des droits de l’homme a déjà eu l’occasion de se prononcer sur ce type de mesures indiquant que les Etats ne disposent pas d’une « latitude pour assujettir les citoyens à des mesures de surveillance secrète au nom de la lutte contre le terrorisme ».

Il est donc essentiel que cette loi soit précise, détaillée et proportionnée au but recherché, que l’intérêt de la France à protéger sa sécurité nationale soit en adéquation avec la gravité de l’atteinte au droit au respect de la vie privée de chaque citoyen.

La France, pays des droits de l’homme, ne peut aller à l’encontre des droits internationaux.

Assemblée générale des nations Unies.
Ainsi, le 18 décembre 2013, une résolution de l’Assemblée générale des Nations-Unies (68/167) qui affirme « le droit à la vie privée à l’ère numérique » a souligné que :« La surveillance illicite ou arbitraire ou l’interception des communications, ainsi que la collecte illicite ou arbitraire de données personnelles, qui sont des actes extrêmement envahissants, portent atteinte aux droits à la vie privée et à la liberté d’expression et pourraient aller à l’encontre des principes de toute société démocratique ».

La France est un pays démocratique qui ne peut méconnaître les droits de l’homme ou leur porter atteinte de manière arbitraire et disproportionnée.

Je renvoie également le gouvernement à se pencher sur l’article 17 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques qui énonce que « nul ne sera l’objet d’immixtions arbitraires ou illégales dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d’atteintes illégales à son honneur et à sa réputation ».


Le respect de la vie privée est un droit humain fondamental essentiel dans une démocratie, notamment une démocratie telle que la nôtre.

C’est la raison pour laquelle, si la lutte contre le terrorisme peut justifier de porter atteinte à certaines libertés individuelles, cela ne peut se faire à n’importe quelle condition.

Aussi, je considère qu'il est indispensable que ce texte soit amendé dans l’objectif d’une coexistence des libertés individuelles de nos concitoyens et de la sécurité de notre pays."

Yannick FAVENNEC.



mercredi 15 avril 2015

Bénévolat : Yannick FAVENNEC se réjouit de la proposition du président de l’Assemblée nationale

Mercredi 15 avril, Claude Bartolone, président de l’Assemblée nationale, remettra au Premier ministre un rapport sur l’engagement citoyen dans lequel il reprend une proposition du député UDI de la Mayenne visant à valoriser l’engagement bénévole par des points de retraite supplémentaires.

Yannick Favennec au Palais Bourbon aux côtés du président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone

"Cela fait plus de dix ans que je me bats pour cette disposition", souligne Yannick Favennec qui rappelle avoir déposé une proposition de loi sur le sujet en 2003.

"Je me réjouis de constater que ma proposition a été reprise par le président de l’Assemblée nationale pour être portée au plus haut niveau de l’Etat.

Si une telle mesure se concrétisait, ce serait une avancée considérable pour reconnaître l’engagement bénévole en France

Je sais les difficultés techniques et financières pour la mise en œuvre d’un tel dispositif, mais le jour où il n’y aura plus de bénévoles dans nos villes, nos villages, nos quartiers, le coût financier sera alors inestimable pour  notre société".

mardi 14 avril 2015

Inaugurations, assemblées générales, représentations théâtrales, remise de médailles et fête communale au programme du week-end de Yannick FAVENNEC

C’est par l’assemblée générale de l’association départementale de Familles Rurales à Laval que Yannick FAVENNEC a entamé le programme de terrain de son week-end.

Il a aussi participé à celle de la FAVEC (Fédération départementale des Conjoints Survivants) à Craon, avant d’aller inaugurer la salle des fêtes rénovée de la commune de Saint-Aubin-Fosse-Louvain, pour laquelle il a accordé une subvention parlementaire.
Yannick Favennec procède à l'inauguration de la salle des fêtes de Saint-Aubin-Fosse-Louvain
Moment de vraie convivialité autour du maire de la commune, Jacques Louvigné, où le député a réaffirmé "son attachement viscéral à l’identité des petites communes rurales et à la nécessité de préserver cet espace de démocratie de proximité et du vivre ensemble ".

L'élu de la 3ème circonscription est ensuite allé soutenir les habitants et les élus de Méral, dans le Sud Mayenne, qui se battent pour sauvegarder leur maison de retraite menacée de regroupement avec celle de Cossé-le-Vivien. Une occasion supplémentaire pour le député de plaider pour "le maintien en milieu rural d’établissements à taille humaine pour accueillir nos aînés dans les meilleures conditions possible".

Yannick FAVENNEC apporte son soutien aux habitants et aux élus de Méral pour le maintien de leur maison de retraite
A l’issue de cette manifestation qui a rassemblé 300 personnes, Yannick FAVENNEC a repris le chemin du Nord Mayenne pour inaugurer, cette fois, l’épicerie associative "L’Aubépine" située à Saint-Mars-sur-la-Futaie. Aux côtés du maire de la commune, Maurice Roulette, il a visité l’épicerie et a félicité tous les bénévoles de cette initiative qui appuiera son approvisionnement en grande partie auprès de producteurs locaux.

Yannick FAVENNEC inaugure l'épicerie associative "L'Aubépine" de Saint-Mars-sur-la-Futaie
Le député a aussi trouvé le temps d’aller encourager et applaudir deux troupes de théâtre amateur de sa circonscription : la troupe de Contest "Contes et Comédies" qui se produisait au Centre hospitalier du Nord Mayenne avec la pièce de Denise Bonal "Les pas perdus" et la troupe de Port-Brillet "La boîte à goule" qui jouait une comédie de Sylvie Boulanger "Une pièce peut en cacher une autre".

Enfin, après avoir distingué, à Saint-Pierre-des-Landes, deux musiciens qui célébraient leur 70 ans de présence au sein de l’orchestre des "Semeurs de joie", Yannick FAVENNEC a participé à la première fête communale de la saison à Hercé où, aux côtés du maire Christian Lecherbault et des habitants, il a, notamment, récompensé les coureurs de la course cycliste organisée par le Bocage Cycliste Mayennais.

Yannick FAVENNEC participe à la fête communale d'Hercé

vendredi 10 avril 2015

Yannick FAVENNEC s’oppose à la suppression du délai de réflexion pour l’IVG.

Dans le cadre de l’examen du projet de loi sur la Santé, le député UDI de la Mayenne voté contre l’amendement qui supprime le délai de réflexion imposé aux femmes qui désirent pratiquer une interruption volontaire de grossesse.

Pour Yannick FAVENNEC, « cet amendement va déséquilibrer la loi Veil et risque de banaliser l'avortement. Le délai d’une semaine prévu à l'origine par la loi était la garantie de ne pas prendre cette grave décision sous le coup de l’émotion et représentait une liberté supplémentaire pour les femmes concernées.

Simone Veil avait jugé ce laps de temps imposé indispensable pour faire prendre conscience à la femme qu’il ne s’agit pas là d’un acte ordinaire », conclut le député.  

mercredi 8 avril 2015

Projet de loi santé : Yannick Favennec dit non à l'amendement sur le don d'organes

Le député UDI de la Mayenne, Yannick Favennec, ne soutient pas l’amendement présenté dans le cadre du projet de loi santé visant à renforcer l’application de la loi actuelle sur le don d’organes.

En effet, si le député mayennais est un fervent défenseur du don d’organes, il considère que « cet amendement ne pourra qu’accentuer les effets pervers d’une loi qui n’est pas apte à répondre aux besoins en matière de greffes ».

Pour le parlementaire, « nous sommes, aujourd’hui, dans une démarche forcée, celle du consentement présumé. Cela va à l’encontre des conditions de sérénité indispensables à valorisation et au développement du don d’organes.

Non seulement le consentement du défunt est présumé – il n’a pas expressément donné son accord en tant que donneur potentiel – mais en plus le prélèvement est imposé aux familles en deuil alors que celles-ci ne sont pas préparées à cet acte ».

Pour Yannick Favennec, cet amendement, qui vise à passer outre le choix des familles, « risque d’avoir des effets pervers néfastes au don d’organes ».

C’est la raison pour laquelle, « face à un acte aussi important, face à ce qui doit être un geste de générosité envers autrui », il milite pour que le choix du don d’organes repose sur une démarche d’acceptation expresse.

Il a ainsi déposé une proposition de loi qui vise à inscrire sur un registre du oui (la carte vitale), son acceptation au don d’organes« On ne peut présumer le consentement de chacun. Il est essentiel que l’accord au don soit clairement exprimé.

Cela permettra une coexistence pacifique des libertés de chacun en respectant le véritable choix du défunt et la douleur des familles.

Cela facilitera également la démarche des équipes médicales au moment de la décision de prélever.

Cependant, le député mayennais insiste pour que « des campagnes d’information et de sensibilisation soient menées parallèlement afin que chacun puisse mesurer à quel point le don d’organes peut sauver des vies, améliorer l’existence de nombreux malades et soulager le quotidien de beaucoup de familles ».

Yannick Favennec en est convaincu : « imposer davantage le consentement au don d’organes ne peut que conduire à l’affrontement et au rejet. Le don d’organes n’est pas un acte anodin. C’est un partage qui doit se faire dans le respect du défunt, des familles et des personnels soignants ».

mardi 7 avril 2015

Yannick FAVENNEC à Lignieres-Orgères, Lassay-les-Châteaux et Saint-Ellier-du-Maine.

Le député mayennais était au théâtre, vendredi soir 3 avril, afin d’assister à la représentation de la pièce « Pouic-Pouic » de Jean Vilfrid et Jean Girault, interprétée avec talent et drôlerie par la troupe amateur « Acte 53 » de Lignieres-Orgères.

Le lendemain, samedi 4  avril, Yannick Favennec a participé à Lassay-les-Châteaux à l’inauguration du musée Bernard-Chardon situé au sein de l'ancienne chapelle de l’Ehpad Saint-Fraimbault.

Musée Bernard-Chardon dans l'ancienne chapelle
de l'Ehpad Saint-Fraimbault.
Le député a remercié les bénévoles de l’association « Les amis de Bernard-Chardon » pour « leur engagement et leur dévouement au service de la diffusion et de l’animation culturelles du territoire ».  Il a d’ailleurs annoncé « son aide financière par le biais d’une subvention parlementaire, afin d’encourager et de soutenir cette très belle initiative tournée vers la valorisation et la promotion des œuvres d’un artiste-peintre local aux multiples talents ».

Enfin, l’élu a pris la route de Saint-Ellier-du-Maine afin de remettre, aux côtés du maire de la commune Franck Barascud, les trophées aux coureurs cyclistes qui participaient au Grand prix des sponsors organisé par le club cycliste de Landivy.   

Yannick Favennec a remis des trophées aux coureurs cyclistes qui participaient, à Saint-Ellier-du-Maine, au Grand prix des sponsors organisé par le club cycliste de Landivy.
   

lundi 6 avril 2015

Jurés d’assises : La garde des Sceaux reprend la proposition de Yannick FAVENNEC.

Il y a un an, en février dernier, Yannick FAVENNEC déposait sur le bureau de l’Assemblée nationale une proposition de loi destinée « à mettre en place une cellule psychologique pour les citoyens tirés au sort pour devenir jurés d’assises ».

En effet pour le député UDI de la Mayenne, « cette expérience peut constituer une épreuve pour des femmes et des hommes dont ce n’est pas le métier, et  qui se retrouvent souvent confrontés, sans aucune préparation ni accompagnement, à des faits dont la gravité et l’horreur sont susceptibles de provoquer un stress et des conséquences psychologiques sérieuses ».


Lors d’un récent débat à l’Assemblée nationale, la ministre Christiane Taubira a indiqué au député que sa suggestion était la bienvenue et qu’elle l’avait expérimentée à deux reprises :
  • d’une part, pour les jurés qui ont siégé lors du récent procès pour crimes contre l’Humanité perpétrés au Rwanda et,
  • d’autre part, pour les magistrats qui ont assuré des permanences à la suite des attentats de Paris en janvier dernier.
Un groupe de travail constitué à la demande de la garde des Sceaux  pour effectuer l’étude d’impact de cette mesure rendra ses conclusions définitives au cours de ce mois.

Cependant, d’ores et déjà, Christiane Taubira a assuré à Yannick FAVENNEC « qu’elle se réjouissait de cette proposition et envisageait de généraliser ce dispositif à l’ensemble des magistrats et greffiers des juridictions, ainsi qu’aux jurés et juges occasionnels ».



samedi 4 avril 2015

Forum-débat organisé par Yannick FAVENNEC et Elisabeth DOINEAU : des échanges sans langue de bois

Yannick FAVENNEC et Elisabeth DOINEAU ont accueilli plus de deux cents personnes à leur Forum-débat.
Plus de deux cents personnes ont participé au Forum-débat organisé, jeudi 2 avril à Mayenne par le député et la sénatrice UDI de la Mayenne, autour de la question : « Les Français sont-ils fâchés avec la politique ? »

Deux intervenants de qualité, Jean-Christophe Lagarde, président national de l’UDI, et Didier Maus, constitutionnaliste, ont fait un état des lieux de la relation des citoyens avec le personnel politique avant de répondre aux questions de l’assistance.

Didier MAUS et Jean-Christophe LAGARDE ont animé le débat organisé par Yannick FAVENNEC et Elisabeth DOINEAU.
Dans son propos introductif, Yannick Favennec a rappelé qu’en dépit « d’un bref regain de confiance des Français dans les institutions après les attentats de Charlie Hebdo en janvier, dernier, l’écart entre les Français et une partie des élus ne cesse de se creuser depuis les années 1980 ».

Le député mayennais a évoqué le « profond ressentiment des électeurs envers le personnel politique. Ils sont en colère et cette colère ils l’expriment dans les urnes ».


Pour autant, Yannick Favennec veut croire que les Français ne sont pas réellement fâchés avec la politique et les politiques. Il a ainsi souligné « le fort attachement envers les élus locaux, notamment municipaux. Le maire est un élu de proximité connu et apprécié. Il bénéficie de la confiance de la majorité de ses administrés ».

Didier Maus a abondé dans son sens, expliquant que « les maires sont effectivement populaires et occupent la place centrale de toutes les convergences des demandes politiques ».

Il a également mis en avant « une prise de conscience de l’utilité des conseils départementaux ». Ainsi, les Français paraissent particulièrement attachés à ces deux structures de proximité « qu’il est important de ne pas faire disparaître au profit de structures plus éloignées ».

Jean-Christophe LAGARDE, président de l'UDI, Yannick FAVENNEC député UDI de la Mayenne, et Elisabeth DOINEAU, sénatrice UDI de la Mayenne.
Jean-Christophe Lagarde a, quant à lui, souhaité mettre chacun devant ses responsabilités : « la démocratie médiatique a transformé les citoyens en consommateurs et les responsables politiques en vendeurs ».

Il a clairement invité les citoyens « à s’informer, à prendre des décisions en connaissance de cause », voire à « militer, s’engager » pour certains d’entre eux. « Exercer son devoir de citoyen, ce n’est pas que le jour de l’élection ! »

Le président de l’UDI a exhorté les politiques à « cesser de vouloir plaire et à dire la vérité aux Français. Il faut des citoyens éclairés par des élus responsables. »

Pour Jean-Christophe Lagarde, les politiques doivent « apprendre à expliquer les choses, y compris celles qui ne sont pas populaires ».


S’il prône cette démarche d’honnêteté intellectuelle et politique c’est parce qu'il en est convaincu, ce sont les promesses irréalistes, la démagogie et, à l'arrivée la déception et la désillusion, qui éloignent les Français du personnel politique.

Cependant, il en est certain : nos concitoyens « ne sont pas fâchés avec la politique car notre nation s’est constituée par une volonté politique », présente dans l'essence même de chacun d'entre eux.


jeudi 2 avril 2015

Projet de loi santé : pour Yannick FAVENNEC ce projet ne répond pas aux enjeux cruciaux

Le député UDI de la Mayenne qui a participé au débat organisé lundi soir, à Laval, avec les médecins mayennais sur le sujet, est intervenu en séance publique mardi à l'Assemblée nationale, lors de la discussion du projet de loi sur la Santé.



"Nous attendions une réforme ambitieuse s’attaquant de front aux questions essentielles que sont la désertification médicale, le rapprochement entre le secteur public et le privé, la carte hospitalière, la formation des médecins, la recherche, l’innovation..." a notamment indiqué Yannick FAVENNEC.



"Mais votre projet ne tourne qu’autour de la généralisation du tiers payant pourtant massivement rejetée par les médecins !



Cela risque de transformer la carte vitale en carte de paiement, déresponsabiliser les patients au regard du coût de leur santé et générer une bureaucratisation préjudiciable aux médecins. Surtout que ce tiers payant existe déjà pour les personnes précaires et que les médecins le pratiquent spontanément en fonction de la situation et pour les actes les plus coûteux" a rappelé le député. 



Un amendement a toutefois suscité l’intérêt de Yannick FAVENNEC : celui sur le droit à l’oubli qu’il conviendrait aussi d’élargir aux personnes transplantées.

Ci-dessous,visionnez l'intervention de votre député 
 

Les Français sont-ils fâchés avec la politique ?