Le député UMP de la Mayenne, et secrétaire national de l’UMP en charge de la ruralité, Yannick Favennec,
salue le rejet en commission, à l’Assemblée nationale,
de la proposition de loi socialiste baptisée "Bouclier rural"."Le PS a une vision passéiste des territoires ruraux, alors que la ruralité est porteuse d’avenir de modernité, de créativité et d’innovation."
Pour Yannick Favennec, cette proposition de loi "opportuniste", à l’occasion des élections cantonales, "méprise la capacité d’initiative des ruraux".
"La gauche nous propose une mise sous tutelle des élus locaux et nous ressert son antienne : réglementer plus pour dépenser plus".
Le secrétaire national de l’UMP en charge de la ruralité dénonce "une opération de dénigrement malhonnête sur la politique du gouvernement en faveur de la ruralité".
Il souligne l’action du gouvernement, depuis quatre ans, pour accompagner les évolutions et le développement des territoires ruraux.
"Notre majorité n’a pas attendu les élections cantonales pour se préoccuper du monde rural. Nous avons élaboré des mesures pour améliorer l’accès aux soins, connecter les territoires et les désenclaver, faciliter l’accès à des services de proximité de qualité, soutenir et encourager le développement de nouvelles activités économiques au service de l’emploi, organiser la solidarité entre les territoires et accompagner l’équipement des territoires ruraux.
Bien-sûr, nous devons continuer d’agir.
C’est pourquoi, en tant que secrétaire national de l’UMP en charge de la ruralité et animateur d’un groupe de travail sur la ruralité à l’Assemblée nationale, je vais faire plusieurs propositions qui seront soumises au vote de mes collègues d’ici la fin de la législature et qui alimenteront le projet présidentiel de 2012.
Exemples de propositions concrètes
Adaptation de la RGPP
"Il est indispensable que la Révision générale des politiques publiques tienne compte de la spécificité des territoires ruraux.
Lorsque l’on ferme une école ou une classe en milieu rural, cela n’a pas les mêmes conséquences qu’en milieu urbain.
Notre territoire national est pluriel et notre politique de développement local ne peut être uniforme. Elle doit être équitable et juste."
Accès aux soins
"Je souhaite que nous incitions davantage les médecins à s’installer dans les zones déficitaires, en conditionnant la liberté d’installation au remplacement d’un confrère. Une installation sera possible contre un départ.
En revanche, dans les zones déficitaires reconnues comme telle par une décision ministérielle, l’installation ne sera pas soumise à cette condition.
Ce dispositif offrira une grande souplesse et aura le mérite de canaliser les installations vers les secteurs définis sans les interdire ailleurs. "
Adaptation des normes
"Les normes ne sont actuellement pas prises en pensant à la spécificité des territoires ruraux. C’est pourquoi je souhaite que le gouvernement les adapte pour, par exemple, dans le cadre de l’Agenda 21, présenter un schéma adapté aux communes de moins de 5 000 habitants. En effet, s’il est éminemment important de favoriser les comportements environnementaux, les dispositifs issus de l’Agenda 21 ne sont pas applicables aux petites communes car beaucoup trop rigides."
Zones franches rurales
"Afin de réduire les inégalités de développement au sein du territoire national, je vais également proposer la création de zones franches rurales. Les zones franches urbaines, de leur côté, constituent un des éléments principaux du volet économique de la politique de la ville, il est essentiel qu’il en soit de même pour les territoires ruraux dont les zones de revitalisation rurale ne sont pas assez attractives."
Légende : Le député Yannick Favennec, la ministre Nathalie Kosciusko-Morizet et le maire d'Ambrières-les-Vallées, Dominique Collet, inaugurent une Maison de services au public.