jeudi 31 mai 2012

Pourquoi je n'ai pas répondu au questionnaire du Publicateur Libre


Je suis prêt à répondre à toutes les questions que les électeurs souhaitent me poser dans le cadre de cette campagne pour les élections législatives - c’est d’ailleurs pour cette raison que j’ai organisé 100 réunions publiques, une dans chaque commune de la circonscription - mais répondre à un questionnaire du type « slip ou caleçon, version sujet de société et politiques », comme le propose Le Publicateur Libre, n’est pas acceptable.

En effet, des sujets aussi importants ne se résument pas à des choix fermés, comme, par exemple, pour l’agriculture à : « OGM, Bio ou Ne se prononce pas ». Les problèmes d’immigration, de mondialisation de l’économie, de justice sociale, d’identité locale… sont des préoccupations importantes pour chaque électeur et un tel questionnaire ne peut que donner à voir une façade idéalisée et peu réaliste de l’action du futur député de la circonscription.

Parce que je suis sur le terrain chaque jour, parce que je connais et maîtrise le fonctionnement du Parlement, je sais que tout n’est pas tout noir ou tout blanc. Ainsi, concernant le changement ou non des rythmes scolaires, Le Publicateur Libre propose trois réponses : « Semaine de 4 jours, Ecole le mercredi matin ou Ne se prononce pas ». Aucun de ces choix ne me convient, car la base d’un tel changement repose sur la concertation avec les associations de parents d’élèves, les élus locaux… De la même façon, l’aménagement du territoire ne se limite pas à choisir entre le « TGV » ou « l’autoroute ».

Parce que j’ai toujours eu comme ligne de conduite la proximité et la sincérité, je ne crains pas d’exposer clairement ma position sur tous les sujets de société et politiques que Le Publicateur Libre aborde dans son questionnaire, mais pas au travers du prisme déformant et caricatural des réponses qui sont proposées.

Yannick FAVENNEC.