jeudi 14 décembre 2017

Notre-Dame-des-Landes : Yannick Favennec en appelle au Président de la République

A la suite du rapport remis par les médiateurs nommés par le gouvernement dans le cadre du projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, Yannick FAVENNEC souhaite que la future « décision claire et assumée » du Président de la République soit en faveur de l’aéroport de Notre-Dame-des-landes.

En effet, face aux enjeux de croissance exponentielle du nombre de passagers, de sécurité des Nantais, de lutte contre les pollutions sonores et atmosphériques et de respect de l’état de droit, le député et conseiller régional souhaite qu’Emmanuel MACRON ne revienne ni sur les décisions politiques, ni sur les décisions de justice, ni sur la consultation locale.

Cette procédure de consultation des citoyens découle d’ailleurs d’une loi du 6 août 2015, dite « loi Macron ». 

C’est pourquoi, pour Yannick FAVENNEC, «si le Président de la République décidait de ne pas tenir compte de l’avis favorable des électeurs (même si le résultat de cette consultation ne lie pas l’État), cela reviendrait à se désavouer lui-même mais aussi à mépriser la mobilisation des électeurs dans ce processus de démocratie directe locale».
 
Il considère que «la crédibilité de la procédure de consultation locale serait ainsi mise à mal et conduirait inévitablement les électeurs à la percevoir comme étant inutile».

De plus, ajoute Yannick FAVENNEC, «alors que la réduction des pollutions sonores et atmosphériques est un enjeu de santé publique et de protection de l’environnement, en cas d’abandon du projet d’aéroport Notre-Dame-des-Landes, le report de l’augmentation du trafic aérien dans le grand-ouest sur l’aéroport Nantes-Atlantique entraînerait une concentration des effets néfastes de cette forte hausse du nombre de passagers sur l’agglomération nantaise ».  

Et d’ajouter que «les risques en matière de sécurité aérienne des populations qui vivent sous l’espace aérien traversé en seraient aggravés ».

Enfin, interroge-t-il, «comment le plus haut représentant de l’État pourrait-il réprouver des décisions de justice en faveur de cet aéroportqui, rappelle-t-il, ont mobilisé 20 000 heures de travail ?

Pour Yannick FAVENNEC, «aller dans le sens des zadistes reviendrait à piétiner l’état de droit dans notre pays». 

Il considère qu’il est «de la responsabilité du Président de la République de ne pas laisser la violence et les menaces de quelques forcenés, qui ne respectent pas les lois de la République, avoir raison de notre démocratie et de l’avenir de nos territoires ».