
Or,
les propriétaires d’étang s’acquittent déjà de plusieurs prélèvements sur le
patrimoine, la taxe sur le foncier non bâti, la taxe sur le chiffre d’affaire,
les droits de mutation à titre onéreux, les droits et frais annexes lors des
transactions» explique Yannick Favennec.
«Les conséquences de cette fiscalité élevée seront extrêmement néfastes tant d’un
point de vue économique, social, qu’environnemental. Nombre de propriétaires,
notamment en Mayenne, sont concernés et risquent d’abandonner la pisciculture,
assécher les étangs, les mettre en culture ou les boiser. Cette évolution sera
dommageable pour la production piscicole. Elle le sera aussi pour la pêche de
loisirs, pour l’entretien des paysages ruraux, la rétention des crues, le
filtrage des pollutions d’eau et la biodiversité » conclut le député.