Si cette annonce n’est pas une bonne nouvelle pour ce qui devait être "la vitrine du savoir-faire français en matière de production d’énergie nucléaire, ni pour le contribuable puisque ce retard va engendrer un surcoût de près de 2 milliards d'euros", cela est en revanche une opportunité qu’il faut saisir immédiatement concernant l’étude épidémiologique réclamée par les élus, les associations et les riverains.
En effet, le ministre d’Etat Jean-Louis Borloo avait indiqué que, faute de temps, le calendrier initial de mise en service de la ligne THT Cotentin-Maine, ne permettait pas la réalisation d’une étude épidémiologique.
Avec ce délai de deux années supplémentaires, le calendrier n’est donc plus un obstacle. C’est pourquoi, le député du Nord-Mayenne, et ses trois collègues de la Manche et du Calvados, viennent d’écrire au ministre pour lui réclamer, à nouveau, cette étude.