Comme il a l'habitude de le faire, Yannick Favennec a donné la parole aux Mayennais sur un sujet de société (la réforme de la dépendance), jeudi 16 juin 2011.
Devant plus de trois cents personnes (photo 1), le député du Nord-Mayenne a expliqué les raisons de l'organisation de ce débat (photo 2) : "Dans quelques mois, en ma qualité de parlementaire, je serai amené à légiférer sur la réforme de la dépendance ; je souhaite le faire en ayant à l’esprit vos remarques, vos difficultés, vos attentes, vos propositions. Je considère, en effet, qu’une réforme réussie est une réforme faite avec vous."
A ses côtés, plusieurs intervenants ont animé le débat sous la conduite de Georges Desmots,(photo 3) délégué départemental médico-social de la fédération hospitalière de France.
Rose-Marie Van Lerberghe, présidente du groupe Korian (photo 4) et Gérard Cornilleau, économiste, mais aussi Gilbert Dutertre, président de la commission Solidarité, personnes âgées et personnes handicapées, au conseil général de la Mayenne, James Mongreville (Fédération française des assurances), le docteur Claude Touzard, chef du service gérontologique au centre hospitalier de Laval, Catherine Wanono, trésorière de l'ordre des infirmiers, monsieur Lacaze de l'agence régionale de santé (ARS), l'Udaf, l'ADMR, les Aînés ruraux... ont partager avec la salle leur expérience, leur vision sur les enjeux de cette réforme.
Le débat, riche en témoignages (photo 5), a souligné le sentiment d'injustice sociale face à des personnes dépendantes après plusieurs années de vie active, les inégalités territoriales, le manque d'implication dans la prévention de la part des assurances, le rôle majeur des aides à domicile, des aidants familiaux indispensables d'un point de vue économique, mais aussi humain.
Des nombreuses questions ont été posées, notamment sur le recours à l'héritage pour financer la prise en charge de la dépendance, sur l'assurance privée (obligatoire ou non), sur une deuxième journée de solidarité...
Des propositions ont été faites, comme celle de Florian, qui souhaite que des micros crédits à taux zéro soient proposés aux familles afin de les aider à aménager des logements pour garder la personne dépendante plus longtemps à domicile, ou encore celle d'un cadre hospitalier qui veut un module communication plus important dans la formation des aides soignantes, plus de moyens financiers au service de la prévention...
Des exemples de ce qui existe dans les autres pays européens ont été présentés par Yves-Vincent Galvez, conseiller municipal de Vaiges (photo 6).
Des pistes d'amélioration ont été évoquées. Elles serviront à alimenter le débat parlementaire lors de la discussion de la réforme de la dépendance à la rentrée.
"Je m’appuierai sur ce qui a été dit ce soir, pour aider à l’élaboration d’une réforme équitable entre nos compatriotes", a notamment souligné Yannick Favennec. Et d'ajouter : "c’est de discussions approfondies, comme la nôtre, que naîtront des réponses pertinentes guidées par des valeurs de solidarité et de dignité humaine. Des réponses qui guideront le législateur dans sa mission."
Devant plus de trois cents personnes (photo 1), le député du Nord-Mayenne a expliqué les raisons de l'organisation de ce débat (photo 2) : "Dans quelques mois, en ma qualité de parlementaire, je serai amené à légiférer sur la réforme de la dépendance ; je souhaite le faire en ayant à l’esprit vos remarques, vos difficultés, vos attentes, vos propositions. Je considère, en effet, qu’une réforme réussie est une réforme faite avec vous."
A ses côtés, plusieurs intervenants ont animé le débat sous la conduite de Georges Desmots,(photo 3) délégué départemental médico-social de la fédération hospitalière de France.
Rose-Marie Van Lerberghe, présidente du groupe Korian (photo 4) et Gérard Cornilleau, économiste, mais aussi Gilbert Dutertre, président de la commission Solidarité, personnes âgées et personnes handicapées, au conseil général de la Mayenne, James Mongreville (Fédération française des assurances), le docteur Claude Touzard, chef du service gérontologique au centre hospitalier de Laval, Catherine Wanono, trésorière de l'ordre des infirmiers, monsieur Lacaze de l'agence régionale de santé (ARS), l'Udaf, l'ADMR, les Aînés ruraux... ont partager avec la salle leur expérience, leur vision sur les enjeux de cette réforme.
Le débat, riche en témoignages (photo 5), a souligné le sentiment d'injustice sociale face à des personnes dépendantes après plusieurs années de vie active, les inégalités territoriales, le manque d'implication dans la prévention de la part des assurances, le rôle majeur des aides à domicile, des aidants familiaux indispensables d'un point de vue économique, mais aussi humain.
Des nombreuses questions ont été posées, notamment sur le recours à l'héritage pour financer la prise en charge de la dépendance, sur l'assurance privée (obligatoire ou non), sur une deuxième journée de solidarité...
Des propositions ont été faites, comme celle de Florian, qui souhaite que des micros crédits à taux zéro soient proposés aux familles afin de les aider à aménager des logements pour garder la personne dépendante plus longtemps à domicile, ou encore celle d'un cadre hospitalier qui veut un module communication plus important dans la formation des aides soignantes, plus de moyens financiers au service de la prévention...
Des exemples de ce qui existe dans les autres pays européens ont été présentés par Yves-Vincent Galvez, conseiller municipal de Vaiges (photo 6).
Des pistes d'amélioration ont été évoquées. Elles serviront à alimenter le débat parlementaire lors de la discussion de la réforme de la dépendance à la rentrée.
"Je m’appuierai sur ce qui a été dit ce soir, pour aider à l’élaboration d’une réforme équitable entre nos compatriotes", a notamment souligné Yannick Favennec. Et d'ajouter : "c’est de discussions approfondies, comme la nôtre, que naîtront des réponses pertinentes guidées par des valeurs de solidarité et de dignité humaine. Des réponses qui guideront le législateur dans sa mission."