Le député du Nord-Mayenne n'a pas voté en faveur de "la prime à 1000 euros" lors de l’examen parlementaire du texte, le 14 juin, à l’Assemblée nationale.
"Des dispositifs pour récompenser les salariés en fonction des résultats de l'entreprise existent déjà, au premier rang desquels l'intéressement et la participation", explique Yannick Favennec qui ne croit pas "aux retombées positives de cette mesure sur le pouvoir d’achat des Français".
"De plus, ce dispositif très aléatoire concernera très peu de salariés et va générer de nombreuses déceptions et frustrations, car tous les salariés ne percevront pas cette prime", fustige-t-il.
Et d’ajouter : "cette prime peut également mettre en difficultés les entreprises patrimoniales, comme il en existe beaucoup en Mayenne, qui réinvestissent leurs dividendes dans l’entreprise pour assurer sa pérennité et donc l’emploi ".
Yannick Favennec préfèrerait que " les 20 millions d'euros pour 2011 et 305 millions d'euros pour 2012, que va coûter cette mesure à l’Etat, soient mis au service d’une augmentation équitables des salaires".