lundi 21 mars 2016

Absence de professeurs au collège d’Ambrières-les-Vallées : Yannick FAVENNEC alerte la ministre de l’Education nationale.

Le député UDI de la Mayenne et vice-président du conseil régional, qui était présent lundi matin auprès des parents du collège Léo-Ferré d’Ambrières-les-Vallées, vient d’adresser un courrier à la ministre de l’Education nationale dans lequel il dénonce « le scandale récurrent du non remplacement des professeurs absents dans les collèges mayennais ».

Yannick FAVENNEC a rappelé à la ministre qu’il l’avait alertée, dès le 22 septembre dernier, « de cette situation préjudiciable et inadmissible pour les élèves et sur les légitimes inquiétudes de leurs parents ». Il lui a rappelé ses promesses de l’époque, faites devant la représentation nationale lors d’une séance publique à l’Assemblée nationale. La ministre de l’Education nationale avait, en effet, déclaré « qu’il n’y aurait aucun enfant sans enseignant dans les collèges et lycées ».

Malheureusement, constate le député mayennais, « la réalité est toute autre et les promesses du gouvernement ne sont pas tenues puisque les cas d’absence de professeurs se multiplient sur le terrain. Ainsi, après Port-Brillet et Laval, le problème se pose désormais à Ambrières-les-Vallées ».

C’est la raison pour laquelle, Yannick FAVENNEC a demandé à Najat VALLAUD BELKACEM « de prendre toutes les dispositions nécessaires afin de mettre un terme, dans les meilleurs délais, à cette situation dommageable pour la qualité et l’équité de l’enseignement dispensé dans nos territoires ».

La parlementaire a insisté sur le fait qu’il « ne peut y avoir, en France, un droit à l’éducation à deux vitesses, une discrimination de fait dont les élèves du mode rural seraient les victimes ».

Pour Yannick FAVENNEC, « Les collégiens, lycéens et leurs parents n’ont pas à pâtir de la mauvaise gestion des ressources humaines des services du ministère. Il est de leur responsabilité d’anticiper les absences et d’assurer de bonnes conditions d’études à chaque élève dans notre pays ».


Mais, cette situation est aussi « révélatrice d’un malaise général plus profond lié aux conditions d’exercice du métier d’enseignant qui désormais ne suscite plus autant de vocations. Est-il normal, par exemple, interroge le député mayennais, que les recteurs d’académie en soient réduits à passer des petites annonces dans le Bon coin pour recruter ? »