Yannick Favennec a attiré, par le biais d’une question écrite, l'attention de la ministre de la Santé, de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative sur l'avenir de la médecine vasculaire.
"Celle-ci n'étant pas une spécialité, elle risque de disparaître, a indiqué le député du Nord-Mayenne, ce qui aurait de graves conséquences en termes de santé publique."
Aujourd'hui, en France 1975 médecins exercent cette profession dont 200 hospitaliers et ils prennent en charge les patients atteints de maladies dont plusieurs constituent de lourds problèmes de santé publique comme la maladie thromboembolique, l'artériopathie des membres inférieurs et l'insuffisance veineuse chronique.
Plus de six millions de patients sont examinés chaque année par les médecins vasculaires, "c'est pourquoi, a insisté Yannick Favennec, cette médecine doit être reconnue et inscrite dans la liste des spécialités dans la cadre du projet de loi Hôpital, patients, santé et territoire".
Le député mayennais a donc demandé à la ministre de bien vouloir lui préciser quelles sont les intentions du Gouvernement en la matière.