mercredi 22 janvier 2014

IVG : Yannick FAVENNEC craint pour l'équilibre de la loi Veil et la cohérence du droit français

Le député UDI de la Mayenne regrette la disparition de la condition de « détresse » en matière d'interruption volontaire de grossesse (IVG), dans la loi sur l’égalité hommes-femmes.

Désormais une femme pourra demander une  IVG même si son état ne la place pas dans "une situation de détresse", comme écrit dans la loi de 1975 voulue par le président de la République Valéry GISCARD-D’ESTAING.

Pour le député mayennais, « l’équilibre de l’emblématique loi Veil repose sur deux principes fondamentaux : le respect de l’être humain dès le commencement de sa vie, et la liberté de la femme, à qui on ne peut imposer une contrainte qu’elle s’estime incapable de supporter ».

Sans remettre en question le droit des femmes à disposer d’elles-mêmes, qui pour lui est « un principe fondamental », Yannick FAVENNEC considère que « la condition de détresse, inhérente à l’interruption volontaire de grossesse, était essentielle au maintien de l’équilibre de la loi sur l’IVG – qui a fait ses preuves - et à la cohérence du droit français ».