Le Premier ministre
ne connaît pas le monde
rural, comme le démontre
les mesures qu’il
a présentées, à Laon, en présence d’un aéropage
de quatorze ministres.
Les expéditives et introuvables « Assises de la Ruralité » aboutissent ainsi à des propositions réchauffées, éloignées
des urgences des acteurs ruraux.
Les principales
propositions autour des maisons de service public, de la revitalisation de l’économie de proximité, ou encore de l’aménagement numérique
du territoire ont déjà été amorcées depuis plus de dix ans.
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2010 :inauguration de la maison de service public d'Ambrières-Les-Vallées par la ministre Nathalie Kosciusko-Morizet et Yannick Favennec. |
Il est à ce titre symptomatique de constater la
proposition (mesure 14) pour le maintien des stations-service de proximité, alors que les Fonds Fisac dédiés à l’accompagnement de la modernisation de
ces indispensables équipements
de proximité ont
été divisés par trois lors de la Loi de finances de l’Etat de 2015.
C’est d’ailleurs ce désengagement
de l’Etat qui m’a conduit à proposer la création d’un fonds régional d’urgence pour les stations-service de
proximité, que la Gauche régionale a également rejetée.
De même
l’absence de
simplification de la politique normative, adaptée à la
ruralité, marque la surdité
continue de l’Etat.
Il faut écouter le bon sens des acteurs de terrain !
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Yannick Favennec réclame un Plan Marshall pour le monde rural comme Jean-Luis Borloo l'a fait avec les banlieues. |
Enfin, le manque d’ambition en matière d’infrastructures, routières, ferroviaires ou numériques, se traduit par un profond désengagement budgétaire, alors que la ruralité exige un véritable
« Plan Marshall », comme l’avait engagé Jean-Louis Borloo en faveur des
banlieues.
A une semaine du
1er tour des élections
départementales,
monsieur Valls veut nous faire croire qu’il
défend la ruralité, alors qu’il
usurpe l’identité des premiers acteurs et défenseurs de la vitalité rurale, notamment, les artisans, les commerçants, les agriculteurs, les bénévoles associatifs, les élus locaux...
Monsieur Valls est
un véritable usurpateur
de ruralité !
»
Yannick Favennec.