Le député du Nord-Mayenne a voté contre le projet de loi sur la réforme des collectivités territoriales, mardi 28 septembre 2010.Pour Yannick Favennec, "si les objectifs initiaux de ce texte étaient louables, sa mise en application au travers de la loi ne sera, au final, ni cohérente ni efficace".
Le député mayennais craint, notamment, "une professionnalisation du mandat de conseiller territorial. Avec un territoire d'élection plus grand et la nécessité de siéger, à la fois au conseil régional, à Nantes, et au conseil général, à Laval, les élus devront se consacrer principalement à ce mandat.
De plus, le conseiller territorial percevra une indemnité correspondant, en toute logique, à celle du conseiller régional et à celle du conseiller général. Où sont donc les économies annoncées? s'interroge Yannick Favennec qui souligne la nécessité d'avoir, également, plus de bureaux et, sans doute, davantage de collaborateurs pour, notamment au conseil régional, accueillir 175 conseillers territoriaux contre 90 conseillers régionaux, aujourd'hui ".
Il ne cache pas non plus son inquiétude quant "au poids de la Mayenne, à Nantes, qui ne devrait compter, en 2014, que 19 conseillers territoriaux sur 175".Le député mayennais craint, notamment, "une professionnalisation du mandat de conseiller territorial. Avec un territoire d'élection plus grand et la nécessité de siéger, à la fois au conseil régional, à Nantes, et au conseil général, à Laval, les élus devront se consacrer principalement à ce mandat.
De plus, le conseiller territorial percevra une indemnité correspondant, en toute logique, à celle du conseiller régional et à celle du conseiller général. Où sont donc les économies annoncées? s'interroge Yannick Favennec qui souligne la nécessité d'avoir, également, plus de bureaux et, sans doute, davantage de collaborateurs pour, notamment au conseil régional, accueillir 175 conseillers territoriaux contre 90 conseillers régionaux, aujourd'hui ".
Le député du Nord-Mayenne dénonce aussi "une régression de la parité" avec le mode de scrutin du conseiller territorial qui ne l'impose pas, contrairement au mode de scrutin régional actuel.
Enfin, Yannick Favennec est "dubitatif sur la mise en place de listes bloquées pour les élections municipales dans les communes de plus de 500 habitants. Ce seuil trop bas, regrette-t-il, aura comme principale conséquence une plus grande politisation des élections municipales, dans ces communes rurales".