Le député UDI qui, dans le cadre de
l’examen du projet de loi relatif à la transition énergétique, a souhaité une distance minimale de 1000 mètres entre une éolienne et une zone d'habitation regrette « le détournement à des fins
politiques d’un sujet aussi sensible ».
En effet, il s’étonne de ne pas avoir entendu Jean-Pierre
Le Scornet dénoncer l’adoption, en mars dernier, de cet amendement du sénateur
socialiste Jean Germain, comme il dénonce aujourd’hui à grands cris le
même amendement cosigné par Yannick Favennec et trois autres de ses collègues parlementaires mayennais.
«
Il y a là deux poids deux mesures de la part du premier secrétaire du parti socialiste en Mayenne ; un
manque de cohérence qui s’explique certainement par l’entrée en campagne pour
les élections régionales.
Cependant,
pour être crédible il fallait se manifester dès l’adoption au Sénat de cet
amendement socialiste et non uniquement lorsque j’ai annoncé vouloir, à mon
tour, augmenter la distance minimale entre une éolienne et une maison
d’habitation ».
Pour Yannick Favennec, « face aux fortes préoccupations, tout à fait légitimes, des
riverains proches d’installations éoliennes, qui s’inquiètent tant de l’impact
de ces installations sur leur santé que sur leur sécurité et leur paysage, il
était essentiel d’œuvrer à un compromis équilibré ».
Le député mayennais s’est donc inscrit « dans une démarche apolitique axée sur
la nécessaire conciliation du développement des énergies renouvelables et
l’acceptabilité des installations éoliennes par les Français.
L’Assemblée
nationale est ainsi parvenue à une solution qui me paraît équilibrée
puisqu’elle fixe une distance minimale de 500 mètres et donne la possibilité
aux préfets de l’augmenter, après étude d’impact, en fonction des réalités
locales. Cette procédure garantira la sécurité des riverains et le respect de
l’environnement ».
Yannick Favennec souligne que « nul ne peut remettre en cause (son)
engagement en faveur du développement durable ». Il rappelle notamment
qu’il s’est opposé à la suppression des Zones de développement de l'éolien
terrestre (ZDE) car « elles permettaient
de déterminer un véritable cap et d’avoir une totale maîtrise des projets
éoliens sur notre territoire comme c’est le cas dans le département de la
Mayenne ».