Yannick Favennec s’inquiète
d’un rapport remis au gouvernement préconisant de remettre à plat la carte des dessertes ferroviaires jugées peu rentables.
Il met en garde contre « une analyse erronée de la situation
qui engendrerait des solutions néfastes pour les territoires ruraux ».
Pour le parlementaire
et conseiller régional mayennais, « si
ces dessertes ne sont pas particulièrement viables, c’est parce qu’elles n'apportent
pas le niveau de qualité de service requis ».
Yannick Favennec attend
du gouvernement, non pas qu’il se « défausse
sur les régions pour leur faire payer le déficit de ce réseau ferroviaire »,
mais qu’il entreprenne, avec la SNCF, des « actions
positives visant à rendre le réseau intercités attractif et rentable, notamment
en améliorant l’offre qui n’a cessé de se dégrader, en assurant une plus grande
régularité des trains et en proposant des temps de parcours plus adaptés ».
Il considère que « l’avenir de ces trains, qui
participent à l’aménagement du territoire, contribuent à la vie quotidienne de
nos concitoyens, mérite un débat parlementaire dans un souci de transparence et
d’intérêt général ».
Il souligne, également,
la « nécessité de promouvoir et
respecter le droit à la mobilité, surtout à l’heure où les régions françaises
élargissent leurs frontières ».Yannick Favennec évoque
aussi la « question environnementale
qui doit être au cœur des décisions ».
Il craint que « le remplacement des trains intercités
par des bus n’aille pas dans le sens d’un meilleur respect de l’environnement ».