"Si j’ai voté cette réforme, c’est parce que je considère qu’elle va dans le bon sens. Elle clarifie les compétences des différents niveaux de collectivités, facilite les démarches des citoyens et des entreprises auprès des collectivités, et renforce la démocratie locale grâce à des élus mieux identifiés par les électeurs.
La création des conseillers territoriaux a un intérêt manifeste. Les mêmes élus siégeront, ainsi dans les deux assemblées (conseil régional et conseil général), pour plus d’efficacité et moins de gaspillage de l’argent public. Nous substituerons ainsi la cohérence à la concurrence entre les collectivités, la complémentarité aux redondances fort coûteuses.
Le mode de scrutin retenu – majoritaire à deux tours – présente également le mérite de la lisibilité !
De plus, dans cette réforme, la commune sera la seule collectivité à conserver la clause générale de compétence, c’est-à-dire, la possibilité d’agir dans tous les domaines qu’elle jugera utiles. Je tenais particulièrement à ce point, moi qui ai défendu l’identité communale en milieu rural et la création d’un statut de l’élu, au cours de la discussion.
La désignation des élus intercommunaux, directement par les électeurs sur les listes municipales, est une avancée majeure en termes de démocratie locale.
Cette réforme était un engagement de campagne du Président de la République. Personne n’a été pris par surprise !
En revanche, si j’ai voté ce texte en première lecture, je me réserve le droit de modifier mon vote en deuxième lecture, si le nombre de conseillers territoriaux pour la Mayenne (16) n’est pas augmenté