
C’est
une confiance au rabais qui s’est
exprimée aujourd’hui, commente le député mayennais.
D’ailleurs, comment
accorder sa confiance à un Premier ministre qui :
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ne
respecte pas le Parlement dans son rôle de législateur,
notamment lorsque le vote, de juillet dernier, du calendrier électoral des départementales
et des régionales est piétiné pour être fixé selon le bon plaisir du gouvernement.
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Qui effectue enfin, dans son discours de
politique générale, son coming out en faveur des commerçants,
des artisans et des PME en reconnaissant, après deux ans et-demi de
gouvernance socialiste, leur rôle essentiel dans la création de la richesse et de
l’emploi. Pour autant, aucune mesure particulière n’est prévue
en faveur de nos entreprises fragilisées, étranglées, au bord du désespoir.
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Qui continue de faire des promesses qu’il sait ne pas tenir, notamment en faveur de
l’apprentissage qu’il prétend vouloir
développer tout en diminuant de près d’un quart les aides de l’Etat aux
apprentis ;
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Qui n’annonce aucune réforme structurelle importante laissant notre pays
poursuivre sa chute libre vers la faillite », conclu le
parlementaire.