Le député UDI de la Mayenne vient d’interroger le ministre de l’Intérieur
« sur les inquiétudes des secouristes français concernant un
rapport gouvernemental qui demanderait une réduction des motifs de sortie des ambulances des
sapeurs-pompiers ».
« Il est
notamment reproché aux sapeurs-pompiers
un recours trop fréquent aux «départs réflexes», or ce dispositif, négocié
en 2008, permet aux soldats du feu d'engager des secours immédiats, en cas
d'urgence vitale, sans avoir besoin de passer, au préalable, par
l'intermédiaire du Samu, qui, en tant que régulateur médical, est en théorie
seul apte à pouvoir décider des moyens à mettre en œuvre pour une intervention. » indique l’élu
mayennais.
« Selon les auteurs du rapport
d'évaluation, les motifs énumérés dans le référentiel seraient trop larges et
conduiraient à des départs non justifiés
par une réelle urgence ou gravité », relate Yannick
Favennec.
Face à cette argumentation, il met en exergue les constats pragmatiques des professionnels du secteur pour lesquels « les motifs de «départ
réflexe» ne seraient au contraire pas suffisants, notamment quand il s’agit d’accidents
vasculaires-cérébraux qui ne sont pas
considérés comme une urgence vitale dans le référentiel de 2008 ».