Le Sénat a adopté, tôt jeudi matin, le texte en deuxième lecture. Par 162 voix contre 125, les sénateurs ont voté sans aucune modification le texte issu des travaux de l'Assemblée. Ce vote permet au Président de la République de convoquer l'ensemble du Parlement, lundi 21 juillet, à Versailles pour tenter d'entériner la réforme à la majorité requise des trois-cinquièmes des suffrages exprimés.
Comme je l'ai annoncé, il y a quelques jours, je voterai pour ce texte qui a pour objectif de donner davantage de pouvoir d'initiative et de contrôle aux élus nationaux, de conforter le rôle de l'opposition cantonnée à des postures stériles et d'offrir au citoyen des recours nouveaux.
Comme en première lecture, les sénateurs socialistes ont voté contre ce texte, ainsi que les communistes et les Verts.
Alors que tout le monde déplore le piètre fonctionnement du Parlement, leur position dictée par un jeu politicien les priverait de quelques droits supplémentaires en cas de rejet de ce texte.
Le PS joue un jeu dangereux :Dire non, lundi, ce sera choisir l'immobilisme institutionnel plutôt que le renouveau politique dont notre pays a besoin.
Yannick FAVENNEC