Yannick Favennec, conseiller régional UPL des Pays-de-la-Loire dénonce la décision soudaine du président du conseil régional de convoquer en session extraordinaire, vendredi 21 novembre, les 93 conseillers régionaux pour adopter un taux de prélèvement maximum de la taxe intérieure sur les produits pétroliers (TIPP).
"Depuis 2006, la TIPP est perçue en partie par les régions, pour compenser le transfert de compétences effectué par l'Etat dans le cadre de la décentralisation", explique Yannnick Favennec. "Cette année encore, la majorité de gauche a décidé d'augmenter la TIPP et d'aller, cette fois-ci, jusqu'à la marge maximale autorisée par Bruxelles. Pourtant, contrairement aux arguments avancés par le président de la région , deux rapports qui viennent d'être rendus publics (celui de la Chambre régionale des comptes et celui de la Commission consultative de l'évaluation des charges) mettent en avant que les charges transférées sont aujourd'hui compensées à l'Euro près.
Depuis leur arrivée à la tête de la région, les élus de gauche n'ont eu de cesse d'avoir un recours pesant et régulier à la fiscalité et à l'emprunt pour, entre autres, assurer à la région des rentrées supplémentaires qui bénéficient plus aux grandes métropoles qu'au département de la Mayenne et alimenter le train de vie excessif du conseil régional.
Je m'interroge sur la politique régionale qui consiste à voter un prélèvement indirect supplémentaire dans le contexte actuel de crise mondiale. Pourquoi prendre l'option d'augmenter le prix à la pompe de l'essence et du gazole ? Cette décision pénalise les ménages les plus faibles !
Avec cet impôt alourdi, les consommateurs paieront, en 2009, 170 millions d'euros à la région des Pays-de-la-Loire."