Vendredi 14 novembre, Yannick Favennec a accueilli à Juvigné, le secrétaire d’Etat à la Vie associative, Bernard Laporte, en compagnie du maire, Gérard Lemonnier, de la préfète de la Mayenne, Fabienne Buccio, de la présidente de l’Udom, Danièle Marchand, et du directeur de Jeunesse et sport, Jean-Pierre Cosneau.
Vers 10 h 15 le ministre est arrivé dans la salle des fêtes où 400 personnes l’attendaient pour participer au Forum-Débat voulu par le député Yannick Favennec.
Après le discours d’accueil du maire qui en a profité pour annoncer la Fleur d’or récemment obtenue par la commune, la présidente de l’Udom a rappelé combien les responsables associatifs et les bénévoles espéraient voir cet échange « déboucher sur des solutions concrètes ».
Puis, dans son allocution, le député du Nord-Mayenne a expliqué les raisons de son invitation à Bernard Laporte :
« Je veux que ceux qui nous gouvernent touchent du doigt notre réalité, nos difficultés, nos attentes, mais également nos potentiels, nos qualités et nos atouts (…). En vous invitant dans ma circonscription, cher Bernard, je voulais que vous puissiez rencontrer ce vivier de bonnes volontés de notre département et je souhaitais que ce vivier puisse lui aussi vous découvrir et dialoguer avec vous (…), car il est essentiel d’encourager, de soutenir et d’aider cette formidable richesse humaine (…).
Monsieur le ministre, je ne pense pas que l’on puisse dire, contrairement à ce que l’on entend ici et là, qu’il y a aujourd’hui, en France, une crise du bénévolat.
En revanche, là où il y a problème, c’est sur le nombre de dirigeants d’associations qui sont de plus en plus difficiles à trouver, parce que leur quotidien est de plus en plus lourd, en termes de responsabilité, en termes de réglementation, en termes de paperasseries et de complexité administrative.
C’est de cela, entre autres, que les bénévoles qui sont autour de vous veulent vous parler, aujourd’hui, et moi je souhaite qu’on y ajoute aussi la nécessité de la valorisation de l’engagement bénévole, de la pérennisation de cet engagement, c’est-à-dire de son renouvellement, et de la nécessaire formation des responsables associatifs ».