
"En effet, si ce statut, qui permet à « tout-un-chacun de devenir instantanément son propre patron avec des formalités réduites au minimum, une comptabilité d’épicier et surtout un seul impôt libératoire, est un bon moyen de créer un nouvel esprit entrepreneurial dans notre pays, de lutter contre le travail au noir et de sortir de la crise, pour Yannick Favennec, il doit être un marche-pied vers la création d’une entreprise classique et non pas un statut social pérenne sous peine de créer une concurrence déloyale avec les entreprises dites traditionnelles", a-t-il indiqué au ministre.
C’est pourquoi, le député du Nord-Mayenne a demandé à Hervé Novelli "d’introduire dans ce statut, une limite dans le temps de la durée possible d’inscription à ce régime. Cette contrainte m’apparaît comme une condition nécessaire pour rétablir une certaine équité vis-à-vis des entreprises installées sous le régime de droit commun", a-t-il insisté.