Pour le député "le
droit d’asile n’est pas le droit des étrangers, mais chacun est conscient des défauts
qui nuisent à l’efficacité du droit d’asile. Sous l’effet d’une demande en
forte augmentation, notre dispositif d’accueil traverse une crise caractérisée
par un allongement inquiétant des délais et des coûts budgétaires croissants
".
"La nécessité d’une
réforme n’est donc plus à démontrer " poursuit Yannick FAVENNEC qui
attendait de cette réforme "qu’elle redonne son sens au droit d’asile, qu’elle
mette fin aussi aux instrumentalisations et aux dérives dont il fait l’objet".
"Mais ce texte
s’avère inefficace, notamment, parce qu’il manque de mesures concrètes telles
que l’instauration d’un lieu unique d’accueil des demandeurs d’asile, la création
d’un système d’information rassemblant toutes les informations utiles au suivi
des demandeurs d’asile, la réduction de certains délais ou encore la
professionnalisation de la Cour nationale du droit d’asile (CNDA)" conclut
le député UDI.